Strauss a révélé la véritable nature du cygne noir, dévoilant ainsi toute l’étendue de sa souffrance pendant ses dernières années. Parallèlement, Kayuki aussi découvre enfin la vérité sur le roi vampire et se trouve face à un dilemme. Son ennemi lui laisse alors le temps de son attaque contre les fios pour se décider. À son retour sur Terre, Strauss et Kayuki devront s’affronter une dernière fois.
Le temps des révélations est révolu. Dorénavant, il faut prendre des décisions. Ce tome final s’ouvre sur les interrogation de Kayuki qui a découvert toute la vérité sur le roi vampire. Mais comment tuer celui qu’elle considérait comme le mal absolu et mener à bien sa mission maintenant qu’elle connait toute la vérité ? Ce volume se penche un peu plus sur le personnage de la cinquantième réincarnation du cygne noir et la jeune fille qu’elle était avant. C’est une toute autre Kayuki que le lecteur découvre.
C’est aussi le temps des adieux pour les différents personnages de cette série car, bien que tous connaissent désormais les intentions de Strauss, la situation ne peut malheureusement pas changer. Et c’est là toute la tragédie de ce manga : découvrir la douleur, la souffrance, les sacrifices de Strauss, mais accepter malgré tout que la situation ne puisse s’arranger.
Le combat avec les fios est vite expédié. Comme dans les précédents tomes, l’invasion extra-terrestre n’a qu’une importance relative et sert surtout de prétexte à certaines situations. On en revient vite au roi vampire et à Kayuki. Même si on pressent déjà la fin de ce combat tant attendu, le lecteur ne peut s’empêcher de garder espoir jusqu’au bout.
Il se dégage une vrai mélancolie de ce récit, en raison de l’histoire et de ses personnages, mais aussi grâce à la mise en page et au coup de crayon de la dessinatrice. Celle-ci a choisi de mettre en valeur la solennité des combats et les sentiments de ses divers personnages en multipliant les plans larges, en épurant ses fonds et en multipliant les cases blanches, symboliques du vide qui envahit peu à peu le cœur de son charismatique héros.
(par Stéphanie Francqueville)
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