Après avoir été autoéditée en anglais et sous divers formats, la série d’Éric Thériault est désormais disponible en français chez un éditeur professionnel. C’est donc un public beaucoup plus large qui pourra enfin, avec ce premier album, découvrir cet univers aux accents de science-fiction, de série policière et de fiction pulpeuse.
Dans Veena et les spectres du temps, le personnage éponyme, une étudiante à l’Université McGill, enquête sur divers phénomènes paranormaux qui troublent l’underground montréalais. Cet album, qui contient quatre courts récits, « Le mentor », « Les lunettes », « Cette sensation étrange » et « Une spirale ascendante », nous propose des intrigues originales et rythmées. Les dialogues sont vivants et naturels au point où il est difficile de croire qu’il s’agit d’une traduction. Enfin, le charme de l’héroïne, accentué par un style rappelant les années 1950, contribue lui aussi à faire de cet album l’un des meilleurs titres parus à ce jour dans la collection Rotor
(par Marianne St-Jacques)
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