Viktor est forcément rêveur, puisqu’il vit seul avec sa grand-mère. Son monde à lui effleure toujours un rêve éveillé, un désir d’ailleurs. Viktor voit dans la forêt qui entoure la maison toute sorte de vie fantastique.
Un beau jour, à la suite d’une impressionnante tempête, il découvre des dizaines d’étoiles qui semblent lui tendre les branches. Commence alors une quête que rien ne peut arrêter.
Ce conte fantastique est signé Tommy Redolfi, pas encore trente ans et déjà remarqué dans les milieux indés du 9ème art. Son trait radical paraît décalé dans un contexte qui se veut onirique.
Le dessin joue sur les niveaux de noir, toujours sur fond gris, la nuit étant omniprésente dans l’univers de Viktor. Les décors n’apparaissent pas prioritaires, rarement tracés dans les détails . L’accent est mis sur le visage très changeant de Viktor, parfois très expressif, parfois simplifié à l’extrême.
Si on comprend bien l’intention de l’auteur, l’ambiance trop sombre et le scénario un peu inégal -malgré un joli texte- empêche le lecteur de plonger dans le rêve. Le final très romantique quant à lui s’avère surprenant dans ce contexte.
(par David TAUGIS)
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