2035 : L’ humanité a connu la plus grande révolution agricole de son histoire. Les USA, l’Inde, l’Afrique et l’Amérique du sud ont opté pour la culture de plantes génétiquements modifiées, sans même attendre d’en connaître les conséquences à long terme. Les résultats sont terrifiants : pollutions génétiques, mutations animales et instabilité politique chronique sont maintenant le lot des populations concernées. Seule l’Europe est partiellement épargnée par la catastrophe.
Ted-Alister est l’une des victimes de ces mutations nouvelles. On les surnomme les Mutagènes. Il est tombé malade suite à la décision prise par l’Arquante d’importer en France des aliments génétiquement modifiés. Son seul espoir est de rejoindre un centre implanté au Quebec, Biosphère.
Ce complexe scientifique construit comme une forteresse imprenable est spécialisé dans le traitement des modifications génétiques. C’est Dudd, soigné par les membres de Biosphère qui a convaincu Ted et Marie de le rejoindre afin de guérir son ami. Sur place, ils font la connaissance de Kerian, un Mutagène qui se charge d’acceuillir les nouveaux patients, en particuliers les enfants soignés par biosphère.
Mais à peine sont-ils dans le centre que les trois amis sont pris dans une violente attaque .d’écolo-terroristes. La sœur de l’un d’eux est la petite amie de Kerian, et c’est en utilisant la jeune femme que les assaillants ont pu déjouer les systèmes de sécurité du centre. Pris en otages, Tedd-Alister, Marie, Kerian et Dudd vont découvrir qu’un mystérieux vampire manipule les ecowarriors....
(par Patrick Albray)
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Un récit d’autant plus terrifiant qu’il est tout à fait crédible et que l’échéance imaginée par Anne Ploy n’est pas très éloignée. Un récit d’autant plus d’actualité, aussi, qu’il tombe au moment même où l’un des principaux militants anti-OGM se retrouve condamné à passer plus d’un an en prison pour avoir simplement détruit une culture de plantes génétiquement modifiées. Le scénario, visiblement basé sur une documentation solide, mêle intelligemment faits scientifiques, suspense et action. On croit, dès les premières pages, à ce monde pourri par la folie des hommes de science et qui va sombrer, à cause de cela, dans le chaos. Le dessin de Sébastien Damour, malheureusement, est parfois trop léger et disparaît trop souvent sous des couleurs ternes et peu convaincantes, où l’outil ordinateur fait trop sentir sa présence.
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