Le Royaume d’Averland connaît des heures sombres depuis l’arrivée d’une maladie transformant dans certaines régions tous les hommes et femmes en une forme de mutant pestilentiel. Magnus Gault, templier du Saint Ordre de Sigmar, décide de s’en charger et d’éradiquer ce fléau. Mais pour cela il faut en trouver la source. Notre homme découvrira rapidement que les différents villages touchés par la terrible maladie sont abreuvés par la même source d’eau. Reste donc plus qu’à la remonter et voir ce qui l’empoisonne. Un voyage qui ne sera pas de tout repos et qui fera ressurgir un personnage issu du premier cycle : le joueur d’épée Vogel.
Mise à part la réapparition du sergent Vogel, Les Condamnés de l’Empire et Les Mutants de la Terre Maudite constituent à eux deux une toute nouvelle histoire, rompant avec celle issue des premiers albums. Ce nouveau cycle se focalise sur le personnage charismatique de Magnus Gault qui, dans la lignée de ce genre de héros, est capable de vaincre à lui seul des dizaines d’adversaires. Si l’on passe sur cette surenchère de bravoure et de capacité physique, on se plaît à remonter la piste du mal avec lui. Dan Abnett et Ian Edginton maîtrisent vraiment bien le genre Heroïc Fantasy et continuent donc de construire une histoire prenante, où l’action prédomine naturellement.
L’équipe graphique autour de Warhammer se renforce avec l’arrivée de deux nouveaux dessinateurs, Chad Hardin (T3&4) et Anthony Williams (T4), venant en renfort du talentueux Rahsan Ekedal qui s’était chargé seul de la réalisation des planches des deux premiers “versets“ de la série. Un apport qui ne nuit pas pour autant à sa qualité graphique. Le grand changement de cette suite toucherait plutôt à sa colorisation confiée à Fellipe Martins. Sans être désagréable, elle s’avère toutefois un peu moins réussie que celle découverte dans la première aventure de Warhammer.
Aiguisez vos épées, bandez vos arcs et surtout armez-vous de courage, car si vous vous décidez à affronter l’univers de Warhammer, vous n’en reviendrez pas indemne !
(par Olivier Wurlod)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.