Lycéenne de seize ans, Erika Shinohara est vaniteuse et naïve : elle fait croire à son entourage qu’elle vit une histoire d’amour sentimentale. Or, il n’en est rien, Erika n’a même jamais connu de garçon. Contrainte d’apporter les preuves de sa romance, elle décide de photographier un beau jeune homme croisé en rue et de le faire passer pour son chéri. Il s’avère que ce bellâtre, nommé Sata, étudie dans son lycée ; sa tromperie n’a d’égale que son charme destructeur. Erika se retrouve bientôt piégée par ce dangereux manipulateur.
Ces deux personnalités que tout sépare, la douce et docile Erika et le le beau gosse ténébreux qui se la joue blasé et décontracté, vont pourtant finir par s’accrocher l’un à l’autre. Véritable stratège de l’âme, Sata accepte de couvrir le mensonge d’Erika à l’unique condition que celle-ci devienne son esclave. Commence dés lors, un jeu de subordination et de dépendance d’une extrême finesse entre les deux protagonistes principaux.
Ayuko Hatta est une mangaka célèbre pour ses shôjos sentimentaux qui se démarquent notamment par leur style humoristique et extravagant. Elle est coutumière de ces scénarios qui opèrent une étude comportementale et dans lesquels ses personnages sont poussés dans leurs derniers retranchements. Une recette gagnante, car sa série Wolf Girl & Black Prince se classe parmi les meilleurs ventes au Top Oricon et continue à recruter un public de plus en plus large.
La qualité graphique de cette série s’accorde fort bien avec son contexte : des visages souriants ou graves assurent sensibilité et bonne humeur. La suite est prévue pour début avril.
(par Marc Vandermeer)
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