Dans une ferme, une femme mystérieuse utilise des cadavres de chevaux pour mener à bien un rituel impie, entrainant la naissance de centaures. Ces mêmes centaures s’attaquent à une femme qui ne doit son salut qu’à l’intervention d’un homme aux serres d’aigles qui s’interpose entre la victime et la flèche.
Mortellement blessé, celui-ci confie à Zola désemparée une clé, la téléportant dans un appartement où une femme robuste se repose.
Secouée par le « transport », Zola découvre que son hôte n’est autre que Diana Prince, plus connue sous le nom de Wonder Woman. Prenant ses armes, elle se téléporte, en compagnie de Zola, sur le lieu de l’agression, pour y découvrir le corps gisant d’Hermès, l’individu aux serres d’aigles. Celui-ci confie à Diana la mission de protéger Zola, celle-ci portant l’enfant de Zeus.
Brian Azzarello l’avait annoncé au cours d’une conférence de presse, Wonder Woman va devenir une série flirtant avec l’horreur. Combinant rituels ésotériques et scènes où Apollon séduit de jeunes femmes. Azzarello pose ici des intrigues qui s’enchevêtreront joyeusement par la suite, suivant une technique qu’il maitrise parfaitement.
Cliff Chiang, malgré des soucis anatomiques sur certaines cases, offre un dessin en accord avec les canons de de la Grèce antique, ne serait-ce que dans sa vision de Diana, au nez parfait.
Wonder Woman s’annonce comme une très bonne série, DC confiant son dessin à un ténor de la trempe d’Azzarello les aventures de la belle Amazone. Les nouveaux lecteurs seront un peu surpris de ne pas voir les origines du personnages probablement développées dans les prochains numéros.
(par Antoine Boudet)
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