Wonder Woman Rebirth T2 - Par Greg Rucka & Liam Sharp - Urban (...)

Wonder Woman Rebirth T2 - Par Greg Rucka & Liam Sharp - Urban Comics

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Recherchant le chemin perdu menant à Themyscira, la princesse amazone décide de faire appel à une ennemie de toujours. Un second acte aussi brillant que le précédent grâce à une vision actualisée et dynamique de l’univers de la célèbre amazone.

Après un premier tome qui proposait la nouvelle Origin Story de Wonder Woman, nous voici « revenu » au présent, soit une dizaine d’années plus tard. Beaucoup de choses se sont donc passées, dont certaines évoquées durant la période The New 52 (2011-2016).

Et c’est d’ailleurs le sujet même de cette nouvelle aventure : Diana se rend compte que sa mémoire lui joue des tours : deux réalités semblent s’être mélangées, sans qu’elle sache laquelle est la « vraie ». D’un côté il y a celle où Arès fut son mentor, Zeus son père, Superman son compagnon, et où elle devint reine après la mort de sa mère (The New 52), et celle où elle fut faite à partir d’argile, où Arès était son ennemi juré, Superman un simple ami, et sa mère bien vivante (continuité « classique »).

Pour trouver la réponse à cette énigme, Diana tente de se rendre à Themyscira, l’île des Amazones, mais elle s’aperçoit qu’elle est incapable d’en retrouver le chemin ! Elle décide donc de demander de l’aide à une ancienne amie, Barbara Ann, victime depuis plusieurs années de la malédiction de Cheetah.


Périple au cœur d’une jungle mystique: © DC Comics / Urban Comics

Au cours de cette aventure l’amenant en Afrique, elle retrouve également son ancien amant, Steve Trevor, et l’aide à sauver des jeunes filles enlevées par un seigneur de guerre qui cherche à ramener à la vie un ancien dieu.

Que ce soit les situations iconiques, les dialogues mordants, les caractérisations malicieuses des personnages, ou tout simplement leurs relations, tout apparaît à l’avenant et s’enchaîne de façon harmonieuse, presque parfaite.

Greg Rucka connaît assurément bien l’univers de Wonder Woman et a toujours le chic pour trouver le bon angle pour tel ou tel situation ou personnage. Il se fait même plaisir, mais également à ses fans, en réutilisant ici deux de ses personnages fétiches : Sacha Bordeaux, désormais supérieure d’Etta Candy et de Steve Trésor, et Veronica Cale, femme d’affaires sans scrupule, travaillant évidemment à des projets illégaux.


Le grand retour de Sacha Bordeaux...: © DC Comics / Urban Comics

Loin de se contenter du sujet de la « mémoire perdue », Greg Rucka place déjà en parallèle, comme lors de sa précédente prestation sur Wonder Woman, d’autres éléments d’intrigues, densifiant rapidement son récit, et ne le rendant que davantage passionnant à suivre.

Et la partie graphique n’est pas en reste : Liam Sharp et Matthew Clark proposent une ambiance et un découpage qui mettent parfaitement en valeur le scénario de Greg Rucka. Les personnages, au style « baroudeur », se trouvent magnifiquement dépeints, tout comme la force et la dignité de Wonder Woman.

Un album [1] enthousiasmant, confirmant la reprise du personnage dans DC Rebirth au meilleur de sa forme, mêlant habilement quête mystique et intrigue d’espionnage, et dont il nous tarde de lire la suite des aventures !