Hulk est très très très en colère et décide de tout péter à New York. À commencer par la gueule des quatre responsables de son exil : Iron Man, Dr Strange, Mr Fantastique et La Flèche Noire qu’il accuse d’avoir également vaporisé son monde d’accueil avec sa nouvelle femme et son futur enfant.
Pour un mec qui a déjà des petits problèmes dans la gestion de sa colère, cela fait un peu beaucoup. Du coup, il décide de revenir avec la ferme intention de montrer de quel bois il se chauffe.
Plus Hulk est énervé plus il gagne en puissance.Greg Pak est parti de ce postulat pour découvrir ce qu’il se passait si au lieu de simplement lui marcher sur le pied, on lui supprimait sa famille.
Déjà qu’avec un énervement de pacotille, ce dernier fout la trouille à tous les super-héros, il prend ici une nouvelle ampleur au point de briguer la place de l’homme le plus puissant du monde face notamment à la Flèche Noire (dont le murmure peut raser une montagne) ou Sentry (qui selon les ragots aurait la puissance d’un million de soleils).
Les Spider-Man et autre Luke Cage peuvent aller se rhabiller. Pourtant ils y vont, même s’ils savent pertinemment qu’ils vont se faire dégommer, ce qui ne loupe pas d’ailleurs.
Et c’est peut être là le problème. Rien, ni personne ne peut vraiment se mesurer à lui. On assiste alors qu’à de la destruction de masse qui perd au fur et à mesure de son intérêt. Quiconque se met sur son chemin finit à terre. Le coup de crayon du phénoménal John Romita Jr n’y pourra rien, on finit par tourner les pages sans palpitation devant le manque d’enjeu scénaristique.
Dommage.
(par Mathieu Drouot)
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