Nous laissons donc de côté cette fois-ci Shôta et Zen. Kyoji, quant à lui, fait une courte apparition, nous rappelant sa situation du moment un peu délicate avec ses enfants à naître, et le fait que les dirigeantes suprêmes de l’United Women ne veulent pas de garçon...
Et c’est pour les combattre, en trouvant un vaccin efficace contre le virus MK, que Reito et ses amies ont quitté le Japon, d’abord pour Taiwan, pour désormais un royaume imaginaire européen. Il y ont trouvé un refuge, mais surtout un laboratoire ultra-moderne pour mener leurs recherches à terme.
Mais avant cela, afin de préparer son corps au processus de fabrication du vaccin, Reito doit perdre sa virginité, et pour cela il lui faut une partenaire. Evidemment les candidates ne manquent pas et nous reconnaissons bien là World’s End Harem. Alors, est-ce enfin l’heure pour Reito d’imiter ses trois autres camarades masculins, dans un monde peuplé exclusivement de femmes ?
Si le début du tome poursuit la séquence mettant en scène Reito avec chacune de ses compagnes, le déroulement se révèle assez léger par rapport à d’autres volumes. En effet, un peu de nudité ici et là, mais nous sommes loin des situations vues précédemment avec Shôta et Kyoji.
En soi rien de nouveau concernant le fil narratif du très prude Reito, qui finit par se concentrer sur les secrets des deux femmes de sa vie : Elisa, son ancienne fiancée à laquelle il a juré une chaste fidélité, et Mira qui occupe une place de plus en plus dominante dans son cœur.
Un tome plus sage que d’habitude, mais qui a le mérite de faire enfin avancer une certaine partie de l’intrigue, initiée au début de l’œuvre, et qui annonce doucement mais sûrement le dénouement. Reste désormais à connaître le choix final de Reito.
(par Guillaume Boutet)
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World’s End Harem T11. Par Link (scénario) et Kotarô Shouno (dessin). Traduction Fabien Nabhan. Delcourt/Tonkam, collection "Seinen". Sortie le 17 mars 2021. 192 pages. 7,99 euros.
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World’s End Harem sur ActuaBD :
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