World’s End Harem T. 13 - Par Link & Kotarô Shouno - (...)

World’s End Harem T. 13 - Par Link & Kotarô Shouno - Delcourt/Tonkam

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Après une petite pause, le fameux monde sans homme, ou presque, nous revient pour la seconde partie de son histoire. Tout nouveau Héros, héroïnes et contexte, mais dans les faits, rien de très neuf pour ce titre érotique qui devrait continuer de ravir les amateurs, mais juste pour quelques tomes.

En effet, l’annonce a été faite cette semaine : le manga va se terminer d’ici trois mois et devrait se conclure au tome 18. C’est donc un récit en six tomes que nous propose cette seconde partie qui poursuit la recette bien rodée de la série : un homme pour plusieurs millions de femmes avec le devoir pour ce dernier de procréer afin d’assurer la survie de l’humanité.

Reposons rapidement le contexte et le dénouement du premier acte : Dans un futur proche les hommes ont disparu suite à l’apparition d’un virus très particulier. Notre jeune héros, qui a été plongé en sommeil cryogénique en raison d’une maladie désormais traitée, se réveille cinq années après cette catastrophe. Il découvre un monde composé presque exclusivement de femmes et ce qu’on attend de lui : coucher et mettre enceinte un maximum de femmes car les méthodes de fécondation in vitro ne fonctionnent plus.

Au Japon deux ou trois hommes se trouvent dans la même situation, mais notre héros, Reito, étant lui-même chercheur, décide de se mettre en quête d’un remède. Après bien des aventures, parfois érotiques, et la mise à jour d’un complot mondial visant l’extermination des hommes, Reito et ses amies mettent au point le fameux vaccin. Tout aurait pu finir là mais leurs ennemies leur ont préparé un dernier tour : le vaccin a été trafiqué et les hommes, réveillés et guéris, ont perdu toute libido. Ils ne s’intéressent plus aux femmes et fuient devant tout ce qui a trait de près ou de loin au sexe.

: SHUMATSU NO HAREM © 2016 by Kotaro Shono All rights reserved

On reconnaît bien là le sens de la mesure des auteurs qui assument pleinement les situations hors-normes et mettent leurs personnages dans des situations surréalistes. Suite à l’anomalie mentionnée plus haut, les autorités décident de stopper le réveil des hommes. Le nouveau héros, Riku, et ses camarades, font donc partie de cette génération d’hommes dépourvus de libido, choqués par ces femmes qui ne pensent qu’à se jeter sur eux.

Évidemment, Riku se révèle un peu différent des autres garçons. Des signes qui ne trompent pas sa responsable qui décide de transformer son logement en colocation pour des jeunes filles de son école. Une mise en scène qui rappelle celle de la situation initiale de Shôta, jusque dans la caractérisation de certaines pensionnaires. Bref, un air de déjà vu.

Un retour qui rejoue donc une partition connue, et a fait le succès du titre, mais qui fait "rappel" plutôt que développement d’une nouvelle intrigue. Néanmoins il n’y a pas de raison de bouder son plaisir, surtout pour quelques tomes supplémentaires avant de dire adieu à cet univers qui a fait de l’hyperbole érotique sa norme.