Première grosse vague venue d’Hollywood, le Tintin de Spielberg et Jackson est passé au crible des chroniqueurs de Zoo. Pas de révélation fracassante sur un événement sur lequel bon nombre de rédacteurs ont déjà tout dit…et son contraire ! Didier Pasamonik et Julien Foussereau parviennent néanmoins à traiter le sujet en évitant aussi bien la complaisance que le dénigrement parfois systématiques.
Ce nouveau numéro de Zoo salue le retour d’Aquablue avec un historique de cette série mythique qui, pour l’occasion, a les honneurs de la couverture. Ce tour d’horizon en eaux profondes est complété par un aperçu des principales productions aquatiques du moment.
Comme à son habitude, la revue passe au fil de l’eau les principaux événements de l’actualité éditoriale ; qu’il s’agisse des gros paquebots comme le nouveau Spirou de Yoann & Vehlman ou de longs courriers comme le dernier Davodeau, Zoo parvient à couvrir avec objectivité et talent, ce qui surnage dans une actualité noyée sous les nouveautés comme par exemple le livre III de Servitude la série Fantasy d’Éric Bourgier et de Fabrice David, du dernier opus de Frederik Peeters ou encore de Barracuda de Dufaux et Jeremy qui bénéficient d’un traitement avantageux de la part de Jean philipe Renoux, Thierry Lemaire ou Vladimir Lecointre.
Mais ce qui retient à coup sûr l’attention dans ce dernier numéro c’est l’opération [My Major Company-<art12311] placé sous le triple patronage des principaux éditeurs de la place. Dans un article exhaustif Pouib nous décrit par le menu ce mécanisme de crowdfunding proposé aux internautes par la société déjà implantée dans le monde de la musique et de la littérature. Ce qui distingue cette opération (dont le magazine tient à se faire très largement l’écho), c’est bien entendu l’association de Dargaud, Dupuis et des éditions du Lombard à cette opération de souscription. À l’image de ce que propose déjà Sandawe, les internautes sont donc amenés à participer au financement d’albums. L’article se conclut sur une présentation assez sommaire de la petite dizaine de projets en cours.
À l’initiative des zoopportunités organisées pendant le salon d’Angoulême, zoo semble confirmer par son soutien à cette opération sa volonté de se positionner comme « un peu plus » que le « gratuit de la BD ». Une affaire dont on suivra les péripéties dans les prochains numéros de la revue.
(par Patrice Gentilhomme)
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Zoo disponible dans les grandes surfaces culturelles, les cinémas MK2... et sur le festival BD Boum de Blois.
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