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dBD n °64 : Spécial anniversaire !

Par Patrice Gentilhomme le 8 juin 2012                      Lien  
À l'instar d'autres organes d'information sur la BD (dont ActuaBD.com), dBD n'entend pas être en reste et s'attarde sur un anniversaire qui ne passe pas inaperçu : celui de Grand Angle des éditions Bamboo.

Aventure éditoriale originale que celle de la fameuse collection réaliste de l’éditeur de Charnay lès Mâcon. Comme à son habitude, la revue animée par Frédéric Bosser enrichit les péripéties de cette histoire et les interviews de ses principaux acteurs (Laurent Galandon, Damien Marie et Jérôme Félix ) avec des illustrations bien choisies qui donnent une belle impression d’une collection devenue un label à part entière. Un éloge au trio de scénaristes à l’origine de la personnalité de Grand Angle.

Comment fêter l’anniversaire d’un éditeur aujourd’hui disparu ? Tout simplement en sollicitant son créateur de témoigner ! Fondateur des éditions de l’an 2, Thierry Groensteen se prête de bonne grâce à l’exercice. Une occasion pour ce spécialiste érudit du neuvième art de revenir sur l’itinéraire singulier que ce théoricien nous décrit dans un long entretien. Aujourd’hui directeur de collection chez Actes Sud Groensteen jette un regard amusé sur un itinéraire qui l’ a mené de la revue mythique des années 80 « les Cahiers de la Bande Dessinée » à la direction du musée d’Angoulême en passant par la création de l’an 2, petite maison d’édition , qui permit au public de découvrir des auteurs aussi différents que Olivier Schrauwen ou Judith Vanistendael.

Mohamed Aouamri, avec ses belles images, a également les honneurs de ce numéro de dBD. L’auteur de Saga Valta (Le Lombard) ou de Mortepierre commente pour vous ses images préférées.

Eddy Paape vient de mourir, une occasion de retrouver le père de Luc Orient ou de Jean Valhardi dans un entretien accordé à la revue, réalisé lors de la parution de ses planches sous forme d’intégrale. Respect !

Et Jean Giraud, vous en reprendrez bien un peu ? dBD n’en finit pas de revenir sur l’œuvre du dessinateur, et c’est vrai qu’ il y a de quoi faire ! Cette fois, c’est en s’intéressant aux premiers pas, jugés plutôt timides du jeune dessinateur. Quand Moebius et Gir se dissimilaient encore dans l’ombre du grand Jijé. Un bel article pédagogique d’Henri Filippini.

Voir en ligne : Le site de dBD

(par Patrice Gentilhomme)

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