Presse & Fanzines

dBD n° 83 : Bulles et pellicule.

Par Patrice Gentilhomme le 14 mai 2014                      Lien  
L’actualité de ces derniers temps fournit une belle occasion de revenir sur l’adaptation hollywoodienne du Noé de Aronofsky et Henrichon avec Russel Crowe.

Bien qu’ayant déjà traité le sujet dans un précédent numéro, dBD revient sur l’événement à travers l’interview avec le réalisateur. Une illustration supplémentaire des liens de plus en plus étroits entre le monde des bulles et celui de la pellicule.

Fort de ses soixante quinze ans, Batman n’en finit pas non plus d’écumer les salles obscures. Mais à la faveur de l’anniversaire du chevalier noir, dBD s’intéresse plutôt à son parcours dans le monde des comics.

Si le cinéma nous abreuve d’images de super-héros il n’en est pas de même du quotidien de la Corée du Nord. Avec le livre de Michael Sztanke, on est plus proche du docu-fiction que de la superproduction . D’où l’intérêt du travail du journaliste de France Info associé à Alexis Chabert pour la mise en images de La Faute - une vie en Corée du nord qui apporte une vision supplémentaire de pays-prison.

Pierre Alary, virtuose du trait, a délibérément choisi le grand écran ou plutôt les grands espaces pour donner la pleine mesure de son talent. Invité à nous commenter ses « plus belles images » , l’auteur de Moby Dick (paru chez Soleil sur un scénario d’Olivier Jouvray) donne à voir des extraits de son travail manifestement influencé par la fréquentation des salles obscures. De la BD en cinémascope !

Vincent Mallié (Les Aquanautes, La Quête de l’Oiseau du temps) Jeanne Puchol (Vivre à en mourir sur un scénario de Laurent Galandon, au Lombard) et le maestro du technicolor (Mattotti, accompagné de Julien Guerrier), sont également au générique de ce numéro finalement très cinématographique.

Côté flashbacks, c’est Henri Filippini qui assure avec un retour sur Gil Jourdan, le chef d’œuvre de Maurice Tillieux qui ne cesse de revenir au premier plan à la faveur d’intégrales bien réussies. Dans son édito en clap de fin, l’éditorialiste se fend d’un bel hommage à la « presse catho », tous ces magazines destinés à la jeunesse réunis autour de la maison Bayard. Une maison dont on sous-estime souvent la belle contribution à la reconnaissance de la BD : « - C’est un mécréant qui vous le dit ! » ajoute malicieusement le chroniqueur.

(par Patrice Gentilhomme)

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Code EAN :

dBD n°83, en vente partout 8,90 €.

 
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