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dBD n°29 : Les mondes de Van Hamme, Cosey et...Alfred !

Par Patrice Gentilhomme le 12 décembre 2008                      Lien  
À partir de trois choix éditoriaux, dBD nous confronte à trois visions du monde bien différentes

Petite prise de poids avec une pagination en hausse (ainsi que le prix qui passe à 10 € !) pour ce dernier numéro de l’année. Faut-il y voir une conséquence du rapprochement de l’équipe de Frédéric Bosser avec celle du défunt BoDoï ? Rien n’est moins sûr, même si Bruno Bonnell, propriétaire du magazine disparu des kiosques en novembre laisse deviner dans une lettre ouverte quelques ouvertures possibles.

L’essentiel du magazine est consacré à un inconnu nommé … Jean Van Hamme ! L’homme est sur tous les fronts depuis plusieurs semaines et le rythme semble encore s’accélérer encore en cette fin d’année.

dBD n°29 : Les mondes de Van Hamme, Cosey et...Alfred ! Profitant de l’effet « Largo » créé par la sortie dans les salles de l’adaptation de la célèbre série, dBD fait feu de tout bois pour couvrir « l’évènement » : entretien avec Tomer Sisley l’acteur principal, points de vue croisés de Philippe Francq et de Jean Van Hamme, interview de Julien Rappeneau… Tout, vous saurez tout grâce à un dossier qui hésite parfois entre couverture éditoriale et promo bien orchestrée. Mais comment échapper à Largo Winch ?

Ce qui retiendra davantage l’attention reste sans doute le portrait fleuve que la revue consacre au scénariste de cette histoire. Récit intime et personnel, petites secrets et modestes révélations… les 40 ans de la carrière de Jean van Hamme défilent sur cette douzaine de pages nourries d’infos et d’anecdotes en tout genre qui ne laisseront évidemment pas indifférents les inconditionnels. Une suite à ce dossier est d’ores et déjà programmée pour le prochain numéro de la revue. Pour Van Hamme aussi l’aventure continue en 2009 !

Renouant avec l’abécédaire, dBD nous propose aussi de faire le tour de la planète Cosey . Du Népal aux USA , des Alpes à Saïgon, cet auteur discret et à la démarche si singulière nous présente un beau portrait à travers cet exercice de style bien rodé. À l’heure ou paraît le quatorzième tome de la série Jonathan les propos de ce dessinateur attachant ont quelque chose de rafraîchissant et d’authentique face à d’autres grosses machines médiatiques.

En dehors de ces deux articles phares, le magazine s’attarde comme toujours sur l’actualité et s’intéresse à une sélection des récentes parutions, une occasion de s’arrêter sur le coup de cœur du mois du journal, le dernier opus d’Alfred. Dans un registre bien loin d’Octave mais pas si éloigné du fameux Comment j’ai tué Pierre, ce jeune auteur talentueux frappe encore un grand coup avec Je mourrai pas gibier, d’après le roman de Guillaume Guéraud. Interview, extraits de l’album, dBD joue ici parfaitement son rôle de défricheur, et avec conviction . Une découverte aux allures de faits divers banal, sanglant et désespéré qui nous entraîne dans un monde moins cliquant que celui de Largo, moins serein que de celui de Jonathan mais qui en est malgré tout, terriblement…contemporain.

Voir en ligne : Le site de dBD

(par Patrice Gentilhomme)

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Code EAN :

DBD n°29 décembre-janvier, en vente partout 10€ (ah, quand même !)

 
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4 Messages :
  • dBD, pour les riches ?
    13 décembre 2008 10:22

    10 €, ça commence à faire vraiment cher le magazine...

    Répondre à ce message

    • Répondu par David le 13 décembre 2008 à  12:03 :

      C’est le prix de la qualité....En plus une telle revue peut se conserver comme un livre et être relue.

      Répondre à ce message

  • Un magazine ça doit être 4€ maximum (ce qui est cher déjà), là ils n’ont plus aucune notion de l’argent et du pouvoir d’achat du lectorat.Sans moi.

    Répondre à ce message

    • Répondu par François Pincemi le 13 décembre 2008 à  22:41 :

      Personnellement, pour 6,40 euros par mois, j’ai Casemate (avec Messieurs Vidal et Fueri, deux anciens de BoDoï), le gratuit Zoo et en plus je lis et participe à actuaBD (site d’infos et d’actu BD en temps réel, rappelons-le !!). Ce qui me laisse plus d’argent pour acheter des BD.
      Je reconnais toutefois un avantage à DBD pour la qualité du papier.

      Répondre à ce message

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