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dBD n°69 : Blake, Mortimer et les autres !

Par Patrice Gentilhomme le 20 décembre 2012                      Lien  
Alors que sort ces jours-ci le dernier album des gentlemen britanniques les plus connus de la bande dessinée francophone, dBD a choisi non seulement de placer le célèbre duo en couverture mais aussi de revenir sur l’affaire Jacobs.

Quelle affaire ? À l’occasion de la publication de l’ouvrage de Rodolphe et Alloing,La Marque Jacobs (éditions Delcourt) le débat est relancé sur l’opportunité de la publication des albums dont les héros sont …les auteurs de BD cultes des années 1950-1960.

Effet de mode ou opportunisme ? On se souvient du débat provoqué il y a près d’un an par la publication de Gringos Locos d’Olivier Schwartz et Yann chez Dupuis consacré à la jeunesse de Jijé, Franquin et Morris.

Assiste-t-on à la naissance d’un nouveau genre ou à l’apparition d’un procédé commercial ? Créer le buzz, provoquer le lecteur plus ou moins blasé en bousculant les traditions éditoriales quitte à perturber certains principes et à égratigner parfois quelques icônes… intouchables ? Ayant droit contre droit de citation, nouveau combat pour les éditeurs en mal de succès ? À suivre ?

Ce dernier numéro de l’année n’échappe pas aux autres polémiques du moment. Laurent Deutsch nouveau venu dans le monde des bulles est aussi au cœur d’un débat âpre dont nous nous sommes faits l’écho ici.

Henri Filippini, polémiste impénitent, revient avec émotion sur une curiosité éditoriale : la lente disparition de Jean-Michel Charlier dans l’oubli. Si les productions du célèbre scénariste continuent d’occuper les bacs, leur auteur reste pour le grand public encore un inconnu. Une injustice que tente de réparer avec talent et précision le fameux chroniqueur.

Entre actualité éditoriale Pénélope Bagieu ou de François Avril) et chronique d’expos (Bilal « au Louvre », dBD propose quelques belles rencontres dont celle entre Baudoin et du peintre Ben , l’une des plus remarquables rencontres à l’occasion de l’exposition Quelques instants plus tard du musée d’Angoulême.

Lacombe (Notre Dame de Paris – Soleil), Rosinski (Thorgal), Hines (Duncan, le chien prodigue, Ca et là) et Sean Phillips (Fatale, Delcourt) figurent également au sommaire de ce numéro qui associe une fois encore densité et éclectisme.

Bien évidemment ce numéro double dresse une liste de cadeaux BD attachés aux grands succès du moment. Des luxueuses intégrales des classiques franco-belges aux adaptations sous forme de jeux d’Astérix encore de la course à l’Élysée (inspiré du succès de Christophe Blain), la sélection proposée par dBD permettra à chacun (et à chacune) de trouver sans doute de faire son choix pour Noël.

Voir en ligne : Le site du journal

(par Patrice Gentilhomme)

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dBD n°69, en vente partout jusqu’en janvier, 10€

 
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3 Messages :
  • dBD n°69 : Blake, Mortimer et les autres !
    20 décembre 2012 14:37, par Serge BUCH

    Je voudrais revenir sur l’erratum de M. Filippini (en page 19) relatif à sa critique de l’album Pim Pam Poum figurant dans le numéro dBD précédent. Il s’excuse auprès des lecteurs pour avoir écrit que les pages de cet album était signées par Rudolph Dirks, créateur des personnages. Il reconnait notamment dans cet erratum ne pas avoir lu l’album proprement dit, mais l’avoir critiqué sur un simple "communiqué" de l’éditeur Michel Lafon, en avouant travailler souvent sur des copies des futurs albums, ou seulement à partir de "documents de presse" pour ce qui concerne les intégrales. Dans ce même erratum il dit avoir reçu depuis la publication de sa chronique l’album, qui, selon ses termes, "ne contient que des pages de Musial, beaucoup moins intéressantes". Du coup, il s’estime trompé et adresse ses plus plates excuses aux lecteurs qui ont acheté sur ses conseils cet album "médiocre". Or, il s’avère que l’album en question contient bien des pages de Musial pour un tiers des gags sélectionnés, mais aussi un tiers de Rudolphs Dirks et un tiers de Harold Knerr. M. Filippini a donc encore tout faux ! On peut donc légitimement s’interroger sur le sérieux de cette revue face à ce genre de procédés. Une revue qui évite de se fâcher avec les éditeurs en encensant tout ce qui se publie avec des symboles toujours positifs malgré les réserves parfois émises. Parallèlement à ce numéro 69, dBD a publié un numéro hors série consacré à François Boucq. Grand admirateur de cet auteur, je n’hésite pas à l’acquérir, pensant y trouver un prolongement aux entretiens de la monographie consacrée à cet auteur publiée en 1999 par les éditions Mosquito, sachant qu’en ces treize années supplémentaires François Boucq n’a pas cesser de publier d’excellents albums. Et quelle ne fut pas ma surprise de trouver dans ce numéro toute une série de questions-réponses à peine modifiées (pour pas qu’on pense que c’est du collé-copié). Je vous laisse juge des méthodes de M. Bosser (responsable de la revue) et, plus accessoirement,de M. Filippini, cela se passe de tout autre commentaire...

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    • Répondu le 20 décembre 2012 à  17:37 :

      "se fâcher avec les éditeurs en encensant tout ce qui se publie avec des symboles toujours positifs"
      Pour le reste, je ne sais pas, mais sur ce point-là, c’est faux. Il y a parfois dans les symboles distribués des soupes à la grimace, notamment le symbole avec la toile d’araignée ("A fuir").

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    • Répondu par Hunter le 21 décembre 2012 à  16:38 :

      Aussi, il n’y a pas de pages de Dirks dans l’album (excepte par quelques examples dans l’introduction). Elles sont de Harold Knerr, Doc Winner et Joe Musial. Knerr est pas mal du tout, mais les autres sont eux moins interressants.

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