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la cellule - Par Costes & Long - Kstr/Casterman

Par David TAUGIS le 28 juin 2008                      Lien  
Après avoir fait ses armes dans le domaine de la BD jeunesse et du dessin de presse, et publié trois albums chez Vertige Graphic, Guillaume Long se lance dans un one-shot intimiste avec la collaboration de Fabienne Costes. Le dépit de l'amoureux éconduit s'y délaie dans les fantasmes les plus divers.

L’histoire tient en quelques mots : elle est partie, il est triste. Pire, il ne s’en remet pas. Notre malheureux est chercheur en biologie animale, son ex-dulcinée trompettiste dans des clubs de jazz.

Comme dans tout processus de deuil, Simon le chercheur commence par nier la réalité, puis finit par se flageller. L’espoir de reconquérir sa moitié ne l’abandonne pas, et Simon multiplie les initiatives pour atteindre son but. Sans grand succès.

Plutôt habitué à la veine humoristique, Guillaume Long n’a pas un trait parfaitement adapté à un univers sentimental. Pas facile de rendre un héros attachant sans yeux apparents derrière ses lunettes...

Ses personnages, très chargés psychologiquement, n’éveillent pas une grande sympathie. Pour tout dire, on imagine difficilement une vie amoureuse entre eux avant ce clash constituant le point de départ de l’album.

Reste l’imagination des scènes de rêves et de délires fantasmatiques, suffisamment développées pour dérider son public de base. la cellule - Par Costes & Long - Kstr/Casterman

(par David TAUGIS)

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5 Messages :
  • la cellule - Par Costes & Long - Kstr/Casterman
    28 juin 2008 15:37, par David Benito

    Juste pour information/rectification, G. Long a publié non pas deux, mais trois albums aux éditions Vertige Graphic : Comme un poisson dans l’huile, Les sardines sont cuites et Anatomie de l’éponge.

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  • la cellule - Par Costes & Long - Kstr/Casterman
    28 juin 2008 17:26, par Caroline

    « Plutôt habitué à la veine humoristique, Guillaume Long n’a pas un trait parfaitement adapté à un univers sentimental. » écrivez-vous.

    Cet à priori dénote une conception du dessin étrange et une culture graphique plutôt pauvre.

    N’avez-vous pas été touché par Tintin Au Tibet ? Ou plus proche de nous par les pages de Jeffrey Brown ? (Je fais un grand écart, temporel autant qu’esthétique entre ces deux-là, mais vous trouverez d’autres exemples vous même, et pas que dans le monde de la bande dessinée, regardez certains peintres en apparence "naïfs" mais bouleversants…)

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    • Répondu le 4 juillet 2008 à  10:04 :

      "Cet à priori dénote une conception du dessin étrange et une culture graphique plutôt pauvre.

      N’avez-vous pas été touché par Tintin Au Tibet ? "

      Excusez moi de me permettre cette réflexion, mais quand on accuse quelqu’un d’avoir une culture graphique pauvre, il faut éviter de citer en référence un quelconque album de Tintin juste après. Même les plus pauvres en la matière on Tintin et Astérix en bagage.

      Quand a la cellule, j’attends de la lire, mon copain se passionne pour David Long ces temps-ci. Je n’ai lu qu’un seul de ses albums pour l’instant ne suis pas convaincue, assez peu sensible que je suis à ce style graphique assez prompt à raconter de légères banalités.

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      • Répondu le 4 juillet 2008 à  20:36 :

        C’est pour ça qu’elle a parlé aussi de Jeffrey Brown (le grand écart, tout ça)...
        Et sinon c’est Guillaume Long, pour info.

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  • la cellule - Par Costes & Long - Kstr/Casterman
    31 juillet 2008 13:20, par june

    Plutôt habitué à la veine humoristique, Guillaume Long n’a pas un trait parfaitement adapté à un univers sentimental.

    Voilà qui élève le niveau d’appréhension critique de ce formidable site qu’est ActuaBD. En effet, tous les spécialistes de la bande dessinée le diront, on ne donne pas dans n’importe quel registre avec n’importe quel style, hein, c’est important...
    Avez-vous remarqué que sur les milliers de nouveautés qui paraissent chaque année, et ce depuis déjà quelque temps, il se passe suffisement de choses pour que l’on puisse définitivement mettre au placard de telles idées, préconcues, et, si j’ose, d’une médiocrité intellectuelle assez terrifiante ?

    Pas facile de rendre un héros attachant sans yeux apparents derrière ses lunettes...

    Oui, je pense également qu’il faudrait jeter les productions de Walt Disney à la poubelle : comment s’identifier à un personnage qui n’a que 4 doigts à chaque main ?

    Reste l’imagination des scènes de rêves et de délires fantasmatiques, suffisamment développées pour dérider son public de base.

    Eh bien voilà une jolie insulte en régle.
    Lecteurs des précédents ouvrages de Guillaume Long (et pas David, hein), n’oubliez pas de bien vous fendre la gueule en lisant son dernier bouquin ! Apparemment, Guillaume vous a habitué à de la poilade, et chaque visiteur d’ActuaBd sait bien qu’un auteur est condamnée à faire le même truc toute sa vie...

    Je trouve ce post (que je ne permettrais pas de qualifier de "critique", pour des raisons évidentes) triste et d’une vacuité flippante. Suis-je donc le seul ?

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