L’histoire tient en quelques mots : elle est partie, il est triste. Pire, il ne s’en remet pas. Notre malheureux est chercheur en biologie animale, son ex-dulcinée trompettiste dans des clubs de jazz.
Comme dans tout processus de deuil, Simon le chercheur commence par nier la réalité, puis finit par se flageller. L’espoir de reconquérir sa moitié ne l’abandonne pas, et Simon multiplie les initiatives pour atteindre son but. Sans grand succès.
Plutôt habitué à la veine humoristique, Guillaume Long n’a pas un trait parfaitement adapté à un univers sentimental. Pas facile de rendre un héros attachant sans yeux apparents derrière ses lunettes...
Ses personnages, très chargés psychologiquement, n’éveillent pas une grande sympathie. Pour tout dire, on imagine difficilement une vie amoureuse entre eux avant ce clash constituant le point de départ de l’album.
Reste l’imagination des scènes de rêves et de délires fantasmatiques, suffisamment développées pour dérider son public de base.
(par David TAUGIS)
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