Preuves d’amour
27 mars 2006
par Didier Pasamonik (L’Agence BD)
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L’un des développements récents de la bande dessinée a consisté, pour certains auteurs, à se raconter sans fard, au risque de passer pour des Narcisse, pire encore : de n’être pas compris. Mais rares sont ceux qui atteignent à l’impudeur. Deux ouvrages qui viennent de paraître tentent ce pari. On ne va pas se plaindre de cette preuve de maturité du 9ème art.
La littérature a déjà atteint, depuis bien longtemps, les sommets de la pornographie. La bande dessinée, comme tous les arts, a aussi son « second (...)