L’Ordre des Chevaliers Dragons répond à l’appel de l’Empereur afin de protéger Messara de l’armée de monstres déformés par le Veill. L’objectif est de tenir la passe de Brisken le temps nécessaire pour permettre aux troupes de l’empire de revenir de l’est... 400 Chevaliers contre des plusieurs milliers de monstres, la bataille s’annonce difficile pour l’Ordre...
A la différence de l’épisode précédent, Brisken fait la part belle aux combats, à l’héroïsme triomphant et à l’émotion. L’arrogance des Chevaliers Dragons laisse la place à l’humanité et la compassion. Comment faire autrement vu le peu de survivantes à la bataille... Quel jeu joue l’empereur ? Malgré le doute, l’Ordre assume son devoir, celui de protéger les populations. Le devoir mais pas le pouvoir. Le duo de scénaristes Ange aborde le thème des complots politiques. Chaque album est autonome et sans personnages récurrents. D’après l’âge du Chevalier Oris, cet épisode semble antérieur au deuxième tome, mais ce n’est pas vraiment explicite.
Philippe Briones est de nouveau aux commandes après avoir officié sur Akanah. La comparaison est de ce fait inévitable. L’encrage beaucoup plus marqué simplifie son trait et le dessin y perd en finesse. D’autant plus que, sur certaines planches, les effets de lumière de Stéphane Paitreau sont mal maîtrisés. Dommage car le coloriste avait démontré son savoir faire sur les albums précédents.
Malgré le graphisme un cran en deça, le plaisir de retrouver La Geste est bien là. Par son scénario, Brisken marque un nouveau virage dans la narration. Un bon moyen pour satisfaire le lecteur...
(par Laurent Boileau)
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