Le premier contact avec Yui, la mystérieuse amie d’Ôkami, a été rude pour notre héroïne. Mais Yui ne l’aimait pas et n’a pas manqué de lui faire savoir. Mais c’était mal connaître Kako qui a persévéré pour tenter de comprendre cette drôle de fille - même si la situation a viré par moment au stalking.
Après avoir appris son secret et son passé, ainsi que son véritable lien avec Ôkami, Kako décide d’apporter son aide à Yui et de l’héberger chez elle et Mikado, à tour de rôle. Évidemment, la principale intéressée, qui a accepté cette aide de mauvaise grâce, ne va pas arrêter de faire la tête, trop fière et butée pour être honnête avec ces idiots qui ne pensent pas aux conséquences.
Ainsi, le tome débute par la fête d’anniversaire que Kako et ses amis organisent pour Yui, pleine de joie et de candeur, avant que la jeune fille ne décide de fuguer, car son père l’a retrouvée. Le gros du tome se trouve ainsi consacré à la disparation et au sauvetage de Yui. Mais notre héroïne est confrontée à une réalité terrifiante, de quoi être sous le choc.
Comme souvent, Maki Miyoshi a su trouver le bon équilibre avec un cas social assez dur, sans trop en montrer et en dire, tout en réussissant à établir une véritable tension dramatique. Une dernière partie au rythme haletant, autour d’une confrontation avec le mal pour Kako dont l’optimiste habituel est mis à rude épreuve.
Le rôle de la police occupe une place importante. Kôta et ses collègues rappellent qu’il faut toujours s’adresser aux autorités, aussi bien pour éviter d’autres blessés que pour que les choses soient faites dans les règles et ensuite permettre le travail de la justice. Une histoire simple, voire tristement banale, mais bien menée par la mangaka.
Une conclusion d’un long arc narratif, étalé sur plus de trois tomes, qui a tenu ses promesses et confirme tout le bien que nous pensons de cette série, plus fine qu’elle peut laisser penser de prime abord. Notons que nous approchons également de la fin : en effet, il ne reste plus que quatre tomes à découvrir. Une raison de plus pour donner sa chance à cette comédie romantique des plus étonnantes.
(par Guillaume Boutet)
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Love Under Arrest T. 12. Par Maki Miyoshi. Traduction Julia Brun. Delcourt/Tonkam, collection "Shôjo". Sortie le 6 avril 2022. 192 pages. 6,99 euros.
Love Under Arrest sur ActuaBD :
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– Lire la chronique des tomes 2 & 3
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