Après avoir sauvé la vie de Kate Absynth, alias Gloria, dans le diptyque précédent et être parvenu à vaincre quelques démons de son passé, Larry B. Max est interpelé cette fois par des transactions douteuses, émises par la Banque Notario de Naples et coordonnées par la puissante Banque du Vatican. Il n’en faut pas plus pour lancer notre jeune héros sur les traces d’une loge secrète agissant dans l’ombre des institutions catholiques.
Décidément IR$ gagne en qualité à chaque nouvelle aventure. Si Stephen Desberg continue de surfer sur des sujets populaires, très actuels et donc pas forcément des plus inventifs, on ne s’ennuie pas pour autant à la lecture de ce cinquième doublet. Cette fois, notre scénariste plonge son héros dans les caisses noires détenues par des membres véreux de l’Église catholique, dont Markus Scailes, l’homme qui dirige la Banque du Vatican. En parallèle, il creuse les failles de son fiscaliste de choc. Si certaines avaient déjà été révélées dans Corporate America et La Guerre Noire, on découvre un Larry B. Max incapable de s’engager dans une relation avec la belle Kate Absynth.
Ajouté à la solidité du scénario, on retrouve le trait toujours aussi clinique de Bernard Vrancken. Que l’on aime ou non son style un peu froid, il reste efficace et réaliste à souhait. Un dessin qui rend la lecture de cette série agréable. On ne peut donc que se réjouir de la suite déjà prévue et qui devrait nous ramener dans le monde “merveilleux“ d’Hollywood.
(par Olivier Wurlod)
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