Voici le palmarès officiel du 36ème Festival International de la bande dessinée d’Angoulême. Le palmarès complet sera publié dans les prochaines heures :
Fauve d’or - Prix du meilleur album : Pinocchio de Winshluss chez les Requins Marteaux
L’essentiel FNAC / SNCF : Mon gras et moi de Gally chez Diantre
Les Essentiels :
Lulu femme nue, d’Etienne Davodeau chez Futuropolis
Martha Jane Cannary les années 1852-1869 de Blanchin et Perrissin chez Futuropolis
Le Petit Christian tome 2, de Blutch chez L’Association
Spirou, le journal d’un ingénu de Emile Bravo chez Dupuis
Tamara Drewe de Posy Simmons chez Denoël Graphic
L’Essentiel Révélation : Le goût du chlore de Bastien Vivès chez Casterman
L’Essentiel Patrimoine : Opération Mort de Shigeru Mizuki chez Cornélius
L’Essentiel Jeunesse : Le Petit Prince de Joann Sfar, d’après Saint Exupéry chez Gallimard
Prix de la bande dessinée alternative : DMPP - France
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Ils voudraient dégouter tout un chacun de la bande dessinée qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Que des livres chiants et pédants pour bobos qui se la jouent intellectuels, aucune bonne bd sympa à lire le soir après une bonne journée de travail avant d’aller se coucher.
C’est vraiment ça les meilleurs albums ? Meilleurs pour qui ? Pour leurs amis qui ont voté pour eux ?
Si vous êtes incapable de lire le "Spirou" de Bravo ou le "Martha Jane Cannary" (un western rythmé et captivant) le soir en rentrant du boulot, il vaut mieux arrêter la BD... ou même carrément la lecture !
Ceci dit, je vous donne raison sur un album : je ne donnerai pas le hideux "Petit Prince" de vous-savez-qui à lire à mon fils (ni à aucun enfant, d’ailleurs) !
Je ne comprend vraiment pas votre réaction à l’égard de ce festival étant donnée que ce sont des spécialistes de la BD autrement plus qualifiés que vous dans ce domaine qui désignent les vaincqueurs, donc en ce fait je ne vois pas comment vous critiquez ces personnes alors que votre culture BDistique ce résume probablement à Astérix et à Lanfeust. Donc la prochaine fois que vous voudrez critiquer quelqu’un assurez vous d’être meilleur que lui dans le domaine en question.
Bien à vous.
En ce qui me concerne ce palmarès est bidon comme d’habitude !!
plus de 400 nouveauté / an et c’est ça qui ressort ??
Summum du ridicule : le gout du chlore = révélation de l’année ?!?
Suis-je le seul a trouver cet album insipide et ennuyeux ?!?
Il y avait quand même le choix avec le spirou et le Mezzo & Pirus (par exemple).
Bref, Angouleme c’est bien, sauf a la fin ...
(..)le gout du chlore = révélation de l’année ?!? Suis-je le seul a trouver cet album insipide et ennuyeux ?!? (..)
Tu n’est surement pas le seul, mais je ne suis suremetn pas le seul non plus a trouver que c’est le meilleurs album de BD que j’ai lu cette annee, et que je suis content pour son auteur dont les precedentes BD sont exelente aussi...
nous somme donc pas les seuls a avoir des gouts differents, bonne nouvelle !!!
Savoir respecter qu’un autre choix que le tien puisse etre primé est la base d’une critique constructive.
Nico.
Jolie moisson pour les petits editeurs, j’espère que le Lombard, Dargaud, Glénat, Soleil et Delcourt ont bien vendu.
la Fnac en vendra peut-etre des camions de ces albums primés, grace à son joli partenariat. Manque de pot, le seul album vraiment grand public (le Spirou de Bravo) est déjà dans pas mal de bibliothèques, car sorti depuis bientôt 9 mois et ayant bénéficié d’un bon bouche à oreille. Je ne pense pas que les autres cartonnent en grande banlieue ou en province. Je vis dans un milieu semi-rural, dans les Ardennes. Je peux vous dire que mes voisins achètent et lisent Lucky Luke, Asterix et Michel Vaillant, leurs enfants Titeuf, Lanfeust et des mangas ou comics panzani dans le meilleur des cas !! Le choix "parisianiste" de ce palmarés ne m’étonne guère avec un président bicéphale auteur de Boboland (rienà voir avec le petit forcat de Rosy et Deliège, hélas !!)
Et la vie dans les Ardennes, François Pincemi, est-elle plus excitante qu’en Laponie (du moins d’après votre vision de ce que doit être la vie d’un Lapon) ?
Bon, faudrait peut être arrêter de délirer.
Naruto président !
Le populisme n’a pas besoin de prix pour se faire remarquer. C’est vrai qu’on peu regretter que les bronzés n’aient pas eu la palme d’or à cannes (ils n’en ont pas besoin pour faire des entrées), mais si il y a des créateurs (et des éditeurs) qui crèvent plus la dalle que d’autres parce qu’ils ont décidé de créer en fonction de leurs convictions et non du marché (et à lire les commentaires je le comprends d’autant mieux) et que ce sacrifice aboutit à une oeuvre d’une qualité rare (je parle de Pinocchio) alors ce prix n’est pas usurpé.
Une certaine rigueur dans ses convictions (artistiques et autres) méritent d’être saluée en ces temps troublés.
Décidemment Angoulême est devenu une Florence de la Renaissance avec jeux de réseaux, cooptation et copinage éhonté : qui a remis à Winshluss le Fauve d’or du meilleur album ?
Marjane Satrapi, sa co-réalisatrice de Persepolis. Oh comme le hasard est bien fait !
De toutes façons les Requins Marteaux ne sont jamais oubliés pour les récompenses, pourtant leurs albums ne valent pas tripette, combien en avez-vous chez vous ? Moi aucun.
Hihihi !
Moi j’en ai plein ! Du Bouzard avec The Autobiography of Me To (les 3), l’hommage aux Freak Brothers, Canetor du sieur Schlingo et j’en passe. L’humour noir n’est pas à la portée de tous malheureusement ! Et puis soyons sensé, aujourd’hui, les BD qui se vendent font la par belle au scénario. La majorité du public cherche un bon scénar. Les amateurs de beaux graphismes ne sont pas légions que ce soit en héroïc-fantasy, en polar ou chez les indés. Alors quand un auteur comme Winshluss propose un ouvrage graphique époustouflant (comme l’ensemble de ses travaux) avec comme toujours un fond, une histoire, pour ne pas parler de message alors les jaloux et autres chantres du mauvais goût se déchaînent...
Arrêtons le sectarisme ! Une bd n’est pas seulement un divertissement à lire le soir après le boulot pour se vider la tête.
Je ne suis pas parisien mais ardéchois et je trouve ce palmarès tout à fait logique. J’aurais aussi voté pour le Pinocchio de Winschluss qui est énorme (tant au niveau de la mise en scène, de l’ambiance grinçante, que de la qualité d’édition du bouquin) ! J’aurais aussi voté pour le Goût du chlore pour le premier album, parce que même si le récit manque encore de consistance, la mise en scène est sublime, d’une finesse et d’une maîtrise absolue.
Enfin, qui pourrait remettre en cause le spirou d’Emile Bravo qui est le meilleur publié depuis des années ? Je ne vais pas m’attarder sur chaque bouquin, mais bref... le jury vote pour des gens qui font des oeuvres d’art, tout simplement. C’est ce qu’on demande à des prix dans un festival. Et il y avait quelques oeuvres de haute volée cette année, tout de même.
Que des albums bobo-branchés intellos ! Pauvre FIBD, à force de
s’autocongratuler entre gens du "mêm’ monde" on finit toujours
par avoir ce genre de palmarès élitiste ... qui n’intéresse d’ailleurs
plus grand monde
comme d’habitude , comme à canne et son palmares, se sont en partie des BD que personne ne lis (a pare le spirou histoire qu’on dise que le jury lit aussi du tout publique) qui sont primées ! Navrant ce festival en meme temps on est habitué héhéhéhé.
Et si les BD "que tout le monde lit" n’étaient pas les plus ambitieuses ?
Et si elles n’étaient pas les plus fortes émotionnellement ?
Et si elles n’étaient pas les plus créatives graphiquement ?
Et si elles n’avaient pas le propos le plus audacieux ?
Et si la bande dessinée n’était pas seulement un outil d’amusement et de pur défoulement ?
Et si les auteurs avaient le droit de sortir des sentiers battus pas leurs anciens pour creuser de nouveaux sillons ?
Et si le rôle des prix était aussi de récompenser l’audace de ces explorateurs quand le résultat est probant ?
Donne-t-on le prix nobel à un prof de physique ou à un ingénieur motoriste pour son dévouement à mettre en application les découvertes théoriques des autres ?
Attribue-t-on Pulitzer à un chroniqueur de résultats sportifs, fût-il le plus dévoué et le mieux documenté ?
Toutes proportions gardées, je ne comprendrais pas que les prix du festival d’Angoulême n’aillent pas dans cette direction et récompensent une bande dessinée certes populaire, remarquablement divertissante, joliment colorée, mais extrêmement formatée (fût-elle faite par des gens talentueux, travailleurs et infiniment respectables. Là n’est pas la question).
Que ceux qui critiquent aujourd’hui la "razzia" de la "Nouvelle BD" sur les prix depuis quelques années, se souviennent que Gotlib, Brétécher, Cosey, Cabu, Moebius, Pratt et bien d’autres furent eux-aussi en leur temps traités de "jeunes cons pédants qui n’ont rien compris à la vraie bande dessinée", que l’histoire de la bande dessinée fourmille d’exemples de "putchs" de "querelles" diverses et variées qui permirent aux générations d’auteurs de se succéder sans s’anéantir les unes et les autres et à la bande dessinée de s’enrichir encore et toujours.
Pour ma part je ne demande qu’une chose, que Blutch, Sfar, Trondheim et consors, au fait de la reconnaissance de leurs pairs aujourd’hui (comme le furent Bilal, Tardi ou Comes il y a 20 ans), deviennent à leur tour des références de "vieux cons" et soient remplacés par de nouvelles "stars de la critique" qui tirent la bande dessinée vers encore autre chose.
Alors je continuerai à prendre plaisir à les lire, comme je lis Margerin, Gotlib, Cézar ou Macherot, mais je lirai aussi leurs successeurs.
Pour la première fois en 20 ans de bédéphilie active j’ai assisté cette année au festival d’Angoulême. Je n’ai qu’une chose à en dire : bravo à ceux qui organisent cet événement (les équipes des éditeurs - de tous les éditeurs - y compris) à mon sens très équilibré et représentatif de toutes les tendances de la bande dessinée (le manga y est peut être un peu sous-représenté)... et bravo aux jurys. Je n’aurais sans doute pas désigné le même palmarès, bien sûr, mais celui-ci me convient tout à fait.
Et que la ligue de défense des grandes séries mainstream se rassure, de toute évidence "Le monde des bulles" est très fréquenté et le chiffre d’affaire cumulé de cette "plus grande librairie du monde" est certainement très impressionnant !
En même temps, comparer les primés du FIBD 2009 à Gotlib, Moebius ou Pratt, fallait oser quand même - merci pour cette tranche de rire :-)))))
Ravi de vous avoir fait rire ! :o)
Il me semblait à moi que Gotlib, Moebius ou Pratt avant de devenir des "légendes" avaient été des auteurs jeunes et souvent contestés ; que dans les sondages de "popularité" les lecteurs de Pif Gadget ont mille fois renvoyé Corto Maltese au rang des séries mal dessinées, ennuyeuses et incompréhensibles à banir au plus vite ; que Moebius a activement participé à une réunion aussi houleuse que célèbre avec Goscinny en son temps qui a abouti à une rupture radicale au sein du journal Pilote ; que Gotlib las de ne pas trouver oreille à ses envies dans les circuits "mainstream" de l’époque fila créer un journal avec Mandryka et Brétécher...
Il est toujours facile d’en appeler aux grands anciens pour démontrer "par l’absurde" et sans argumenter, l’incurie du travail des auteurs actuels...
Pour ma part j’essaie d’appréhender la bande dessinée autrement que comme un fan club pour auteurs confirmés. Je trouve énormément de qualités à la plupart des auteurs qui ont été récompensés durant ce festival et leur reconnaît en tout cas infiniment plus d’audace qu’à nombre de leurs pairs qui travaillent aujourd’hui pour les grandes collections mainstream. C’est cette même audace qui ne manquait pas à Pratt, Gotlib ou Moebius quand - en leur temps - ils décidèrent de creuser des sillons nouveaux.
J’ignore totalement (et permettez-moi de vous mettre dans le même sac) si certains de ceux qui apparaissent au palmarès 2009 seront demain reconnus somme des "grands", mais il est certain que les gethoïser au nom de la vocation "populaire" de la bande dessinée n’est pas la meilleure façon de se donner les moyens de le savoir un jour !
Comme toujours, Angoulême est un non-événement, méprisant les BD populaires et consacrant les petits copains branchés bobos que personne ne lit. L’album de Bravo est une exception qu’on a bien dû rajouter pour faire crédible, mais ça ne prend pas.
A quand un festival BD représentant TOUTES les facettes de cet art ?
le FIBD c’est 30 potes qui tournent en boucle, s’autocongratulent,
vomissent sur la BD de série ou les blockbusters, sans oublier ls mangas ! Et tout ce petit milieu florentin de potes s’auto-distribue des prix,
années après années !!! par contre, le libraire moyen n’y trouve
pas son compte : Le prix moyen élevés de ces albums primés et leur ciblage public ultra-confidentiel donne "no" résultats pour nous. Heureusement, il reste XIII, largo, lucky luke, trolls, naruto et consorts - Sinon c’est fermeture de la boutique !
Heureusement que pour le public, ce palmarès, comme disait le Grand JC ( non pas Jésus, ni César) ça lui en touche une sans faire bouger l’autre !
Vous êtes tous des jaloux ! (Et des beaufs !)
Ce palmares est vraiment très bon !
Je suis en colère !!!!
Inutile de traiter les gens de beaufs !!
C’est pas très grave quand même le sujet de ce débat ! Passe ta colère dans des trucs qui en valent vraiment la peine (c’est pas ce qui manque dans ce bas monde).
Sans rancune...
Sinon, si tu as des problèmes avec la bande dessinée et ta trésorerie, tu peux toujours essayer de vendre des poireaux.
Comment peut-on écrire une chose pareille (qu’Angoulême est un non-événement ne représentant pas toutes les facettes de la bande dessinée) quand on a vu - ne serait-ce qu’une fois (et c’est mon cas) - l’importance de la représentation sur le festival d’un éditeur comme Soleil (par exemple) et la foule qui se presse sur son immense et spectaculaire stand ?
Réduire le festival d’Angoulême à son palmarès c’est faire preuve d’un total manque d’objectivité.
On ne donne pas de prix à la bande dessinée populaire, il n’y en a que pour les "bobos", c’est du copinage... Les éternelles rengaines ne nous sont à nouveau pas épargnées. Ce n’est pas parce que vous ne savez pas lire autre chose que Largo Winch ou Lucky Luke qu’il faut mépriser ce qui n’est pas dans votre format de pensée, comme on peut apprécier une bande dessinée plus intimiste, plus "conceptuelle" sans mépriser une bande dessinée de divertissement. Non, une bande dessinée, ce n’est pas uniquement fait pour s’endormir le soir. Pour penser cela, il ne faut pas être amateur de BD, mais un lecteur bien occasionnel, à mon avis peu à même de juger cet art. On peut aimer toute sorte de style sans pour autant apprécier tout ce qui sort. On peut aimer un style sans pour autant penser que ceux qui font autre chose ou qui aime autre chose sont des imbéciles. Ce n’est pas parce qu’une BD est tirée à 300 000 exemplaires qu’elle est de valeur. Ce n’est pas parce qu’une BD est tirée à 300 000 exemplaires qu’elle est mauvaise. Ce n’est pas parce qu’une BD est tirée à 1 000 exemplaires qu’elle est de valeur. Ce n’est pas parce qu’une BD est tirée à 1 000 exemplaires qu’elle est mauvaise. Avant de critiquer le festival, il faut effectivement y aller, car, sur place, vous verriez que c’est bien le populaire qui est le plus mis en avant (voir la surface occupée par les grands éditeurs ou les objets dérivés). Je n’aurais pas choisi l’album primé ( j’ai personnellement un très très gros faible pour "le roi des mouches", et je n’ai pas lu le Pinocchio - mais je vais rapidement l’acheter, c’est agréable de découvrir de nouvelles choses), ni donné le grand prix à Blutch qui n’est pas mon auteur favori. Mais je ne pense pas que, parce que ce n’est pas mon avis, qu’il y a eu forcément magouille et qu’il faut être bien stupide pour primer un album bobobranchédechezunéditeurquifaitquedesalbumsàdesformatsbizzaresennoiretblanc.
Je suis désolé, la vitrine d’un festival, ce sont ses prix, basta. Qui se fout de ce qui s’est passé à Cannes lors du festival ? Ce qui compte c’est d’avoir le Grand prix ou le Prix du Jury, etc...
Je suis désolé, mais il n’y a pas de comparaison avec Cannes. Sauf erreur de ma part, les salons de Cannes ne sont pas accessibles au grand public, qui se contente de se masser derrière des barrières pour voir des stars et écoute les journalistes parler des films et du palmarès. A Angoulème, les gens sont dans les bulles, majoritairement pour les dédicaces, mais également feuilleter, acheter des albums, voir des expositions. Je pense que la plupart se foutent totalement (ne savent même pas) qui a reçu le prix du meilleur album, qui est grand prix du festival. Et ceux qui veulent passer 4 jours à faire la file chez Soleil pour quelques dessins le font et c’est très bien, et ceux qui veulent voir des expos sur des auteurs moins grand public le font et c’est très bien. De toute façon le palmarès ne fera pas la une de la presse nationale. Sinon, on peut toujours attribuer un prix ( élitiste ou non) sans se fatiguer à organiser tout un événement pendant 4 jours. Encore une chose, Cannes, c’est tout sauf grand public comme palmarès.
Aujourd’hui N. Sarkozy créé et installe à l’Elysée le Conseil pour la Création Artistique.
Ci dessous extrait d’un article et liste des lauréats, pardon des membres... que du vivant, des intervenants étranges (photojournalisme, médecine...) et RIEN, NADA QUE DALLE pas de représentant du monde de l’édition (ces trucs imprimés sur du papier je veux dire, entre les guides pratiques et les encyclopédies pour les nuls) et encore moins de la BD. Une minuscule chance via le Centre Pompidou ? L’axe graphique ? A voir... Bon, c’est pas la peine de se la péter, hein, du côté du sois disant "9e Art" ;-) Mais du côté du CNL ou de Livres Hebdo, au hasard, ils ont quelque chose à dire ? a faire valoir ? A faire entendre ?
"A la tête de ce Conseil... Nicolas Sarkozy lui-même. « Ma parole est plus libre que celui qui produit et qui doit faire attention à ce qu’il dit, a-t-il justifié. C’est donc à moi de donner un coup de pied dans la fourmilière, de bousculer les choses ». Marin Karmitz, 70 ans, est, lui, « délégué général ». Et Christine Albanel, la ministre de la Culture ? Longtemps discrète sur le sujet, elle devrait co-présider ce Conseil aux côtés de Nicolas Sarkozy. Une façon de récuser les critiques qui disaient que Marin Karmitz allait empiéter sur le rôle d’Albanel, en faisant office de ministre de la Culture bis.
Au sein de ce laboratoire, une dizaine de personnalités vont se réunir. Parmi celles-ci, on trouve :
Dominique Hervieu, danseuse et chorégraphe, directrice du Théâtre national de Chaillot,
Hervé Chabalier, créateur et PDG de l’agence Capa,
Emmanuel Ethis, professeur en sciences de l’information et de la communication, président de l’université d’Avignon,
Henri Atlan, médecin, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et directeur du centre de recherche en biologie humaine à l’hôpital Hadassah de Jérusalem,
Jacques Blanc, directeur du Quartz (Scène nationale de Brest),
Laurent Bayle, directeur général de la Cité de la Musique,
Vincent Frerebeau, fondateur du label indépendant Tôt ou tard, qui produit Carla Bruni,
Emmanuel Hoog, président de l’Institut national de l’audiovisuel,
Olivier Meyer, directeur du Théâtre de l’Ouest parisien et du Théâtre de Suresnes Jean Vilar, directeur du festival Suresnes cités danse,
Jean Vinet, directeur du Centre des arts du cirque de Basse-Normandie,
et Laurent Le Bon, directeur du projet Centre Pompidou-Metz."
Voir en ligne : http://www.20minutes.fr/article/295...
J’y étais, invité par un petit éditeur indépendant.
C’était la fête des "grands éditeurs". C’était à qui se partagerait le gâteau et à qui casserait de l’indépendant.
4700 nouveaux titres, cette année, la plupart auto-édités ou chez des "petits" éditeurs qui prennent des risques. Il y a de quoi faire frissonner les dinosaures. Ce raz de marée est apprécié comme un véritable danger par les directions éditoriales, ou plutôt comme une maladie de l’édition. Peut-être faut-il se poser la question d’une lassitude chez les dessinateurs comme dans le public de l’aspect lobbyiste des groupes financiers qui cornaquent les labels. Toujours les mêmes, toujours plus de profit. toujours plus d’asphyxie mentale dans les albums "officiels", et bientôt quelques millions de mangas bien asiatiques révisées au "bon goût français" see, sex and sun, agrémentés d’hémoglobine.
Dans tous les cas, mon public était au rendez-vous, hors des influences tonitruantes de France-inter et de France-culture pourtant à deux stands du mien. Preuve que la petite édition est là et même bien là, hors palmarès
Voir en ligne : http://www.f-rabasse.com
Oui, mais pas mal de professionnels ont quand même été étonnés de l’absence du bien sympathique Bienvenue chez les Ch’tis. Et Monsieur Dany Boon est quand même monté sur la scène. Ca lui apprendra à faire du cinéma populaire qui fait rire, il n’a qu’à se consoler en comptant ses 20 millions de tickets d’entrée !! Je n’ai pas vu la plupart des films gagnants, à part les deux Mesrine qui permettent au jeune Cassel de faire un prodigieux numéro d’acteur (plus à mon goût que son Blueberry). Je n’éprouve pourtant aucune sympathie pour un gangster bien réel.
Qui a dit : "Il y a une jalousie malsaine envers le succès, une autoflagellation à vouloir couronner des films que personne n’a vus. Je concois que les Césars aient à coeur de soutenir un cinéma plus fragile mais peut-être faudrait il les rebaptiser "Bourse d’encouragement du cinéma misérabiliste" ??? Celà ne vous rappelle rien ? Ah, ce n’est pas Dany Boon, mais Frédéric Beigbeder, animateur du Cercle sur Canal + Cinéma.