Sur sa page facebook, en commentaire à l’annonce des titres du catalogue prochainement en rupture, Tonkam explique la délicate gestion du cas Jojo’s Bizarre Adventure d’Hirohiko Araki, série dont l’éditeur lance la réédition des premières saisons en janvier, en parallèle de l’édition de la septième.
On découvre ainsi que les saisons 5 et 6 - Golden Wind et Stone Ocean - se vendent respectivement à hauteur de 100 et 150 exemplaires par volume et par an. Des chiffres, s’ils sont vrais, sidérants. De quoi se poser des questions sur la gestion de ce titre culte au Japon - où chaque volume s’écoule au-delà de 100000 exemplaires - ayant un écho certain dans les communautés de fans de manga, mais ne trouvant apparemment pas encore son public dans le circuit commercial français
Ci-dessous, reproduit, le message de Tonkam placé dans les commentaires de l’annonce sur la page facebook de l’éditeur :
"Le nombre de lecteurs de Jojo n’augmente pas, mais a plutôt tendance à baisser au fur et à mesure de la parution des volumes. Nous ajustons donc les tirages en fonction, et il faut savoir que financièrement parlant (oui il faut aussi prendre ça en compte), le titre est presque à la limite de ne plus être rentable. Selon le "turn over" fourni par Hachette, il y a une moyenne des vente de 100 exemplaires de Golden Wind par tome et par an, et 150 exemplaires de Stone Ocean. Or, pour réimprimer un manga, il y a une quantité minimale de 1000 exemplaires (et encore, avec une rentabilité vraiment mauvaise), donc si on réimprime, on est bon pour un stockage de 10 années, qui n’est bien sûr pas gratuit. Je comprends la réaction des fans, mais une maison d’édition ne peut tout simplement pas se permettre de lancer une réimpression pour 100 personnes en France."
AP
Voir en ligne : Message en question sur la page facebook de Tonkam - chercher au sein des commentaires
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