CHAT CACA. Attention humour trash ! Ce jeune auteur chinois qui aurait vendu plus de 10 millions d’exemplaires (épisodes cumulés) de sa série a choisi une inspiration extrême. Ce gros matou qui vous nargue sur la couverture est non seulement le roi, le chef, le boss de tout le quartier, mais il manipule son maître comme personne. Classique ? Non, car l’auteur développe une obsession constante autour de ses déjections. Totalement scato. À un point tel que le ras-le-bol guette au bout de quelques saynètes. Dommage que ce côté "stade anal" revienne si souvent car pour le reste, on a droit à l’habituelle observation mi-fascinée mi-exaspérée du pouvoir suprême du félin. Ses relations avec le chien de la maison (qui l’appelle boss !) tiennent d’un délire bien maîtrisé, d’autant que le petit bouledogue est fort bien dessiné, à la limite de l’ultra-réalisme...
Un curieux objet éditorial (avec son format presque carré) qui deviendra à n’en pas douter un cadeau empoisonné pour familles divisées sur le rapport à nos félins chéris. Et une vision qui change un peu des productions japonaises ou coréennes, bien plus consensuelles.
DT
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