SPACE WARS. Mercenaires, drones, Intelligences Artificielles : tout ce beau monde s’envoie des rafales à longueur de voyage interstellaire. Un canardage incessant, à peine interrompu par les dialogues épicés de la Compagnie rouge, des soldats d’élite qui effraient toutes les armées de la galaxie. Pour le rookie Flint, rejoindre cette prestigieuse unité vaut à la fois danger et accomplissement. La jeune recrue va devoir faire ses preuves.
Relativement interminable, ce récit de joutes spatiales cumule les handicaps : un scénario sans intérêt, un dessin agaçant tellement son hyper-réalisme photographique finit par relever du roman-photo, et des dialogues aussi gras qu’une blague de Bigard.
Il faut quand même reconnaître au dessinateur un soin remarquable pour planter ses décors spatiaux et ses plans de vaisseaux au combat au cordeau. Mais plus de 120 pages pour savoir qui a la plus grosse navette, ça fait lourd du tir laser.
DT
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