ABÎMES. Dans les volumes précédents, de nombreuses scènes insistaient sur les mystères qui entourent la relation entre Esemori et Yûko. Ce tome dévoile enfin des éléments de réponse, notamment le développement de leur amitié dans leur jeunesse. quelques moments de douceur dans un quotidien loin d’être joyeux.
Le sentiment d’isolement et d’impuissance qu’ils expérimentaient dans adolescence a renforcé une compréhension mutuelle qu’ils ne partageaient pas avec les autres. On est frappés de voir la différence de personnalité et l’évolution de leur relation entre leur jeunesse et leur vie d’adulte.
Que ce soit dans le passé ou dans le présent, une chose est certaine : les adultes de la ville ont une mauvaise influence sur les jeunes qui tournent mal. Reiji et les autres lycéens subissent un schéma qui reproduit et perpétue ce que les adultes ont vécu dans leur propre jeunesse.
Se dévoile dès lors un Esemori plus fragile et moins méchant que ce qu’on nous laissait croire notamment à travers le regard de Yûko qui, pour sa part, s’avère de plus en plus dérangée. Elle semble chercher quelqu’un qui l’aime et qui est prêt à mourir avec elle.
Un tome fort en actions qui n’épargne aucun personnage. Ils sont tous chamboulés physiquement ou mentalement. Ils se mettent tous des bâtons dans les roues. La manipulation est à son comble.
MN
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