Avec Nantes, Bordeaux s’affirme chaque année un peu plus comme une place forte hexagonale de la bande dessinée par le nombre de maisons d’édition et d’auteurs qui y résident. Après Les Requins Marteaux en 2011, c’est au tour de Cornélius de se laisser séduire par les attraits de la cité girondine, ou plus précisément béglaise. Mais les temps sont durs, ma brave dame, et les finances de certains petits éditeurs plutôt dans le rouge. Cornélius prend donc le train du financement participatif (très utilisé dans la bande dessinée depuis quelques mois et plutôt efficace) pour régler son déménagement sans mettre sa trésorerie en péril. A dix jours de la fin du compte-à-rebours, 83% des 5 000 € demandés sont déjà atteints. Rien n’empêche toutefois les internautes de dépasser allègrement ce palier pour financer d’autres besoins de l’éditeur, notamment le mobilier et le parc informatique.
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THL
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