Jessica Ruppert, ministre du gouvernement démocrate, reste sous la menace de ses opposants. Et son camp l’est tout aussi. Le président se retrouve acculé par les grandes banques (Chine et Japon en tête) qui voient d’un très mauvais œil ses réformes très à gauche. Et en parallèle, New-York connaît une série de violences meurtrières à tendance raciste.
Fidèle à son style très nerveux, avec plusieurs trames qui s’entrechoquent sans transitions, Brunschwig n’en finit pas de brandir l’étendard du progressisme, son scénario tout entier au service d’une idée généreuse de la politique aux États-Unis. Forcément, ici, la nuance n’est pas vraiment au programme, avec en première ligne un Noir fasciste machiavélique.
On a parfois du mal à suivre, avec ces scènes de foule et ces accès de violence. Pas surprenant cela dit, après un premier tome guère différent. Et les prouesses de Hirn font beaucoup pour l’histoire. Un mot enfin sur les douze pages de supplément (réservées à la première édition) : elles constituent un joli aperçu du travail nécessaire pour arriver à cet album.
DT
Commander ce livre chez Amazon
Commander ce livre à la FNAC
lire la chronique du premier volume : Les Enfants de Jessica T.1 : Le Discours
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.