Samuel, petit gamin débrouillard de Kinshasa, doit absolument porter des chaussures vernies pour passer la porte de son école. Mais elles coûtent cher, et il n’a pas d’argent. Le voilà donc prêt à tout pour engranger le maximum de francs congolais afin d’acquérir les précieux souliers. Et pendant ce temps-là, sa famille tangue entre galères du quotidien et tensions de couple, tandis que la ville s’agite au rythme de la circulation anarchique et des vendeurs de rue.
La quête du graal version congolaise : les efforts de Samuel pour dénicher son sésame éducatif constituent le fil rouge d’un récit débordant de couleurs et aux décors soignés. On peut dire que Kash offre une visite de Kinshasa des plus réalistes. Côté scénario, la trame reste un peu linéaire et sans grande surprise. Sébastien Maître, à la barre du récit, est aussi l’auteur d’un court-métrage réalisé sur place, dont la sortie en France ne semble pas certaine. Cet album est présenté comme tiré du film. La version ciné apportera peut être ce petit supplément de profondeur qui fait défaut dans Mbote Kinshasa !
DT
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