Les Promeneuses de l’Apocalypse T. 5 - Par Sakae Saito - Éd. Doki (...)

Les Promeneuses de l’Apocalypse T. 5 - Par Sakae Saito - Éd. Doki Doki

Lien

Le temps de ce tome, Yôko et Airi font une petite pause dans leur voyage à moto à travers le Japon. Elles se délassent aux sources chaudes de Kusatsu, qui sont entretenues par un surprenant concierge.

Les étapes du voyage de nos héroïnes ont tendance à s’allonger et ce cinquième tome propose un long séjour à Kusatsu, réputé pour ses sources d’eau chaude. Cette étape a en réalité débuté à la fin du tome précédent : en route vers Gunma, notre duo a trouvé sur son chemin le fameux Mont Asama, un volcan encore actif, entrant régulièrement en éruption.

Surprise par les gaz toxiques du volcan, Yôko s’effondre : la situation aurait pu virer au drame mais Airi voit arriver en jeep un jeune garçon. Celui-ci va les mettre à l’abri, là où il réside : la station thermale de Kusatsu qu’il a remis en état depuis qu’il s’est réveillé. En effet, et sans surprise, ce garçon, nommé Eight, est un androïde.

Comme d’habitude, Yôko et Airi profitent des avantages du lieu où elles s’arrêtent, ici des bains revigorants et les champs que Eight cultive depuis des années. Ce qu’apprécie surtout Yôko, c’est la compagnie d’Eight, la première personne qu’elle rencontre après Airi.

Pour l’androïde, la sociabilité et l’amitié s’avèrent des expériences nouvelles qui ne lui déplaisent pas. Dans l’ensemble, il s’agit d’une longue séquence heureuse et un peu naïve, comme souvent dans la série, où la solitude de ce monde mort et désert s’estompe un temps.

Une nouvelle fois, la dualité entre la légèreté du récit et la vision apocalyptique confrère à ce circuit touristique une ambiance de douce mélancolie fort réussie. De plus, avec cette fois-ci une péripétie davantage orientée vers le futur plutôt que vers le passé, le mangaka aborde les limites de l’aventure de nos héroïnes, condamnées à visiter un monde devenu un musée à ciel ouvert, sans perspective d’avenir.