Les Promeneuses de l’Apocalypse T. 3 & T. 4 - Par Sakae Saito (...)

Les Promeneuses de l’Apocalypse T. 3 & T. 4 - Par Sakae Saito - Éd. Doki Doki

Lien

Yôko et Airi poursuivent leur balade à moto des lieux touristiques les plus célèbres du Japon. Les découvertes et les expériences sont nombreuses, ainsi que les rencontres qui sont de tous les types, sauf humain.

Le voyage postapocalyptique de nos héroïnes continue sous forme d’une certaine routine, dont les grands moments prennent la forme d’exploration d’un nouvel endroit. Celui-ci peut relever aussi bien de la nature que de construction de l’ancien-monde, qu’elles visitent tel un musée à ciel ouvert.

Dans le volume trois ce sont les créations humaines qui ponctuent le périple de Yôko et d’Airi. D’abord la ville universitaire de Tsukuba où le planétarium et les éléments de l’exposition internationale de 1985 fascinent nos visiteuses. Mais c’est le circuit de moto du Mobility Resort Motegi qui occupe le gros du tome.

En effet, quoi de plus extraordinaire pour Yôko, fan de moto, que de rouler sur circuit avec des engins qui surpassent en vitesse sa vieille serow ? Une nouvelle fois grâce à la présence d’un androïde et de quelques éléments d’anticipation, la jeune fille peut réaliser son rêve, et sans doute aussi celui de ces machines à l’abandon depuis fort longtemps.

: © by SAITO Sakae / Kadokawa Shoten

Quant au volume quatre, la nature reprend ses droits pour ainsi dire avec les chutes de Kegon, située dans le parc national de Nikkô, puis avec les mystérieuses grottes de Yoshimi Hyakuana, constituant le gros morceau du tome. Un lieu à l’ambiance mystique qui va donner lieu à une rencontre tout aussi hors norme.

L’asphalte revient ensuite en force avec la Venus Line, une route sinueuse réputée par les motards qui mène nos héroïnes au plus grand centre commercial du Japon, du moins ce qu’il en reste, puis à un autre lieu typique de l’archipel. Cette dernière étape fera vraisemblablement l’objet d’une attention toute particulière dans la suite.

Bref, entre camping, tourisme et photos, sans oublier quelques emplettes locales, ce tour du Japon pourrait presque être contemporain. Au détail près que Yôko et Airi apparaissent les seules survivantes d’un monde en ruine. La dualité entre la légèreté du périple et la vision apocalyptique, qui n’est jamais commentée en tant que telle, confère à ce manga une ambiance et un charme aussi étrange qu’envoûtant. Reste à voir de quoi sera fait la destination finale et le secret autour des origines de nos deux héroïnes.