Dans un long billet posté sur le blog de Cornélius hier soir, « tardivement, pour qu’il ne puisse pas être accusé d’influencer l’Assemblée Générale de demain », Jean-Louis Gauthey, le patron de Cornélius, très présent lors de l’Assemblée Générale de L’Association, explique pourquoi il s’engage autant dans l’affaire : « La mort de L’Association serait pour l’ensemble du monde de la bande dessinée alternative — et donc de Cornélius — un cataclysme dont peu d’éditeurs se relèveraient. Conséquence directe de ce charnier, de nombreux auteurs ne trouveraient plus à être édités, car trop peu « vendeurs ». Et beaucoup de libraires y trouveraient une source de désespoir, dans un métier dont on a déjà dit les difficultés. »
Récusant les accusations de « putsch » qu’on lui attribue, il ajoute : « Après tout, L’Association, Cornélius et les autres sont bien nés de la mort de la génération précédente. Mais en ce qui me concerne, j’aimerais mieux ne pas être le cadavre dont émergeront mes successeurs. Mieux, je préfère contribuer à les voir se développer et ne demande qu’à les aider, pour que la vie dans cet écosystème continue d’être agréable et fraternelle » et conclut : « Longue vie à mon concurrent ! »
DP
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