Les Editions Dupuis changent de logo à partir du 20 août prochain.
"L’objectif est à la fois de rester fidèle aux origines tout en affirmant l’ancrage contemporain de cette maison plus que centenaire. Dupuis se déclinant aujourd’hui tant sur le papier que dans l’audiovisuel et le
multimédia, le phylactère a été remplacé par LE symbole de notre maison : le
calot de Spirou." nous indique le communiqué de presse.
LB
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Adieu, la belle police sérifée.
Les pattes sont désormais rasées.
la simplicité du logo n’est sans doute pas un problème en soi. Je suis même souvent plus convaincu par un logo discret sur un album, car il ne s’agit pas non plus de parasiter les images de couverture ou de tranche.
Bien qu’étant assez attaché à l’ancienne typo avec serif, je dois dire que celle-ci n’est pas deplaisante ni en décalage avec l’identité Dupuis.
Ce qu’on peut regretter est la manière dont la casquette de groom est traitee.. plus aucune référence au monde de la BD qui, jusqu’a nouvel ordre laisse dans la grande majorité des cas plus de place au trait.. ici c’est un traitement proche d’une modélisation 3d, qui inscrit (ca semble etre leur souhait) Dupuis dans des univers de multimédia, quitte a donner l’impression que ce n’est pas à la base une maison de BD.
Mais je ne suis pas, au final, si rebuté que ça par ce nouveau logo.
Visuellement, je trouve ce logo plutôt déséquilibré mais c’est peut-être une affaire de goût.
Ce qui m’inquiète et qui, à mon sens, reflète l’ensemble de l’orientation éditoriale d’aujourd’hui est cet extrait du communiqué : "Dupuis se déclinant aujourd’hui tant sur le papier que dans l’audiovisuel et le multimédia, le phylactère a été remplacé (...)"
Toujours d’un point de vue personnel, je ne comprends pas cette envie de ne plus représenter le phylactère qui, de fait, fait oublier au public l’origine de tous les projets audiovisuels et multimédia de Dupuis, à savoir la bande dessinée (et non Spirou dont je ne discuterai pas du statut de mascotte).
Il apparaît qu’aujourd’hui l’ensemble du secteur a choisi d’utiliser d’autres supports pour être plus en vue. En soi, cela est aussi compréhensible que logique.
Néanmoins, ce qui m’inquiète ce sont les décisions qui en découlent face aux nouveaux projets de jeunes auteurs dont je tente de faire partie.
Proposez une histoire humoristique en un ou plusieurs tomes et la réponse systématique sera : "étant donné l’état du marché, nous ne sommes pas intéressés par ce genre de projet. Avez-vous des idées de gags en une page ?" accompagné d’un ou deux mots sympathiques afin de vous démontrer amicalement les qualités de ce vous aurez présenté.
Pourquoi du gag en une page ?
La réponse que je trouve à cette question est que ce format est le plus simple à revendre ici et là (magazines, journaux, supports publicitaires), assurant ainsi une promotion de l’oeuvre d’origine et une rémunération à l’éditeur. C’est aussi, une fois le public accroché par le ou les personnages drôles sur une page, le genre le plus facile à décliner sur d’autres supports. Il n’est nul besoin de respecter un scénario pour faire un jeu vidéo sur téléphone mobile par exemple. Il est plus simple de faire aimer un personnage, sans histoire dont on attendrait la fin, pour vendre des tasses, des porte-clefs, des vêtements, des Happy Meal ou même pour accompagner une campagne caritative.
Ce ne sont là que quelques aspects que je vois dans cette volonté de demander des gags en une page, comme le demanderait le marché.
Vient pour moi la question "qui fait le marché, les lecteurs ou les éditeurs ?"
Prenons une chanson racontant les affres d’une histoire d’amour à quelques euros et autres sous, comme il en existe des centaines. Passons la sur NRJ huit fois dans la journée, sept jours sur sept pendant 4 semaines et le marché sera fait au nom de "c’est ce que les gens aiment et c’est ce qu’ils veulent". Faisons fi de la dimension culturelle et omettons un quelconque message de fond social ou politique si l’envie nous en prenait.
Le public ne fait pas le marché. Le public a accès à ce qu’on lui propose et choisit dans cette offre qu’on oriente en fonction d’une politique de vente.
Aujourd’hui les décisions de signer de nouveaux projets sont prises de deux manières.
La première, la plus rare, est celle motivée par un coup de coeur de la personne qui lit votre dossier. La validation de son choix par le comité de lecture se fera selon un coup de coeur de la majorité ou selon le budget prévisionnel.
Ce budget prévisionnel est conséquent de la seconde manière d’accepter un dossier : signer un album ou une série en l’intégrant dans un projet multimédia global. Projet plus facile à monter pour un genre que pour d’autres, voire pour une version d’un genre.
Présentez un projet d’Heroic Fantasy ou de Science-Fiction et tentez d’adopter ce genre comme un cadre de votre histoire et non comme un fin en soi. Votre histoire, malgré toutes les qualités qu’on ne manquera pas de vous énumérer, sera trop compliquée. Il sera trop difficile de l’installer sur le marché. Certains éditeurs, ou même scénaristes, après quelques verres, se confieront même à vous et vous dirons que "le lecteur est con" et qu’il ne sert à rien de vouloir l’emmener trop loin dans une réflexion qu’il ne voudra pas suivre. De fait, il vous sera impossible de toucher des adolescents friands d’un genre pour leur apporter un début de pensée sur notre société ou sur tout autre sujet de fond qui vous est cher. L’Heroic Fantasy tape sur la gueule des monstres et la Science Fiction tire du rayon à plasma sur des méchants d’un empire souverain.
Bien sûr et heureusement, il y a quelques séries qui ont la chance d’avoir été présentées aux rares "bonnes" personnes, celles qui ont le sens littéraire. Mais dans l’ensemble, l’édition de bande dessinée franco-belge se meurt au profit du multimédia et cela, sans l’avouer.
Les 4000 et quelques sorties annuelles sont, pour la plupart d’entre elles, des coups d’essai à droite et à gauche, sans effort promotionnel, sans support éditorial. Les nouveautés ont de moins en moins de tome 2, remplacées par de nouveaux tomes 1 qui subiront le même sort.
On creuse encore un peu plus le fossé entre les genres et la bande dessinée "d’auteur" brille par ses qualités d’écriture et de pensée. "L’autre", celle du grand public, celles des lecteurs qu’on dit imbéciles, celle qui ferait le marché, n’a pas le droit de sortir de la case dans laquelle on l’a enfermée.
Le multimédia, qui remplit la bouche quand on le prononce, devrait être un outil de support culturel mais on préfère le nourrir de ce que l’on prétend encore appeler "bande dessinée". Après tout, trois cases dessinées côte à côte, forment une bande qui peut faire marrer.
La bande dessinée n’a pas seulement besoin de créativité chez ses auteurs, elle en a besoin chez ses éditeurs. Des personnes capables de pointer les défauts d’écriture ou graphique d’un projet. Capables de vous dire que ce que vous présentez est bien et qu’il vous accompagnera pour en faire quelque chose de vraiment bon. Incapables de vous dire qu’ils ne signent pas car ce n’est pas du gag en une page ou que les adolescents sont trop bêtes pour comprendre une réflexion d’adultes qu’ils seront un jour.
Attitude qu’ils ont pourtant lorsqu’ils sélectionnent les mangas qu’ils importent.
Les grandes séries et les grands auteurs d’autrefois, ceux qui ont fait la bande dessinée, ceux dont on prétend être les héritiers, n’auraient aucune chance de signer aujourd’hui, faute d’héritiers des grands éditeurs d’autrefois, ceux qui aimaient les livres et qui savaient les faire aimer. Des éditeurs qui savaient que la motivation de leur métier était de faire connaître de bons récits auxquels ils avaient participé, en supportant des auteurs dont ils avaient perçu le talent.
Les grandes maisons d’édition font que la bande dessinée ne sera plus un art. Le phénomène tend à ce qu’un jour ce ne sera plus la bande dessinée qui motivera l’utilisation du multimédia mais bien l’inverse, elle en deviendra une composante.
Et dans quelques années, le public ne se souviendra pas qu’à l’origine, il y avait un phylactère et non un groom qui fait des sourires à ses clients de passage, pour mieux leur vendre les prestations de son hôtel.
Continue d’essayer de faire partie de ce milieu et surtout, ne réussit pas s’il te plait, je crois franchement qu’il n’a pas besoin de toi, des boulets, il y en a assez.
Quand un éditeur te refuse un projet, c’est qu’il ne le juge pas assez bon pour son catalogue. et il te donne une excuse à deux balles. Mais la vraie raison, c’est que ton projet pue.
Je ne connais pas UN bon projet qui ne soit pas publié. Pas un.
Il y a des projets refusés, mais ils trouvent toujours un éditeur s’ils sont bons, si les auteurs ont suffisament de recul pour effectuer des modifications (les auteurs n’ont pas la science infuse, surtout les jeunes auteurs qui essayent de faire partie de ce milieu), bref, si les auteurs sont professionels. Tu penses que Steven Spielberg a signé son premier film comme ça ? et son deuxième et... ok, tu as compris, je crois.
Bon, à part ça, le logo craint.
Terrible intervention.
En réaction devant un logo, la personne (cette manie de ne pas signer) déballe tout son scepticisme, ses craintes, ses hantises sur le monde de l’édition, le futur qui a déjà commencé et l’état mental de la plupart des gens qui l’entourent.
Il en veut le monsieur( âge ?) et même si ça dérape carrément il met des points sur quelques "i" . Malheureusement la colère est mauvaise conseillère et il aurait fallu dormir dessus avant d’envoyer un post nourri de tant de violence.
Des cours devraient être donnés dans les académies. On y apprend beaucoup de choses, les techniques, l’histoire de l’art mais on ne prépare aucun futur artiste, même sorti avec mention très bien, à cette dure confrontation avec le monde . Tous n’ont pas à batailler pour s’immiscer dans le marché mais ils sont nombreux les gars, elles sont nombreuses les filles qui, sortant des Beaux-Arts ou d’une quelconque école de bande dessinée, mettront des années à comprendre ce que l’on attend d’eux. Il faudrait mettre sur pied un programme pour expliquer toute cette chimie bizarre, ce terrain miné, ce lieu étrange où l’on n’attend personne ( on a bien assez de sorties ! ) mais où la recherche de nouveaux talents est perpétuelle.
On aura beau se réfugier derrière les clichés ( le monde devient de plus en plus matérialiste, tout fout le camp, c’était forcément mieux avant) le mieux est peut-être de ne pas se méprendre.
D’abord, il me semble que l’attaque virulente de cet intervenant a été provoquée par des refus clairs et pas nets selon lui de la part de la maison d’édition au calot. Pourquoi vous braquer autant ? Si votre projet ne correspond pas , allez donc voir ailleurs. Ce qui vous est rétorqué comme excuse est anecdotique. Si malgré tout vous persistez à vouloir entrer dans la vénérable maison, alors au lieu de refaire le monde, refaites quelques planches et puis décidez-vous.
L’édition est affaire d’humains. Même si vous pensez (et bien entendu ça entre en compte sévèrement) que les résultats économiques sont surveillés étroitement, la grande majorité des projets mis en boîte le sont sur des coups de coeur. Une autre grande partie est constituée de projets imparables, complets , séduisants. Et puis il y une quantité très importante qui englobe des projets étonnants, inédits, qui ne partent pas gagnants mais qui en tout cas ont donné envie.
Soyez honnête, regardez les catalogues. Vous voyez bien qu’il y a là un grand nombre de projets qui sortent des sentiers battus. Sans citer d’exemple.
Je suis même certain que vous -même , coiffé de la casquette d’éditeur, vous en auriez refusé une grande proportion.
C’est effectivement râlant d’avoir été refusé mais si ça peut vous consoler , puisqu’il s’agit d’activités humaines, on est loin, très loin des sciences exactes. Je ne rejoins pas celui qui vous contredit en insultant votre projet "qui pue"...Il y a trop de contre-exemples pour le suivre dans cet ordre d’idées. On a refusé bien des projets qui sont allés ailleurs trouvé refuge et qui sont devenus des best-sellers. Demandez à Pica et Erroc( ah merde c’est une série en gags d’une planche !) On a aussi signé des contrats en or à des auteurs, on leur a déballé le tapis rouge et puis ça s’est ramassé royalement. Certains ont dû revoir leur copie, d’autres ont dû faire accepter l’idée au forceps ; c’est vrai aussi que pour certains auteurs ce fut facile ; envoi de planches, signatures de contrat, bonnes ventes...le rêve. Oui, pas de règles, pas de lois. Personne n’a jamais su et ne saura jamais. Quand l’éditeur refuse un projet , c’est qu’il ne le sent pas. Si vous ,auteur, vous avez le droit d’écrire et de dessiner ce que vous voulez, l’éditeur est en droit de publier ce qu’il a envie de publier.
Avec un peu de recherche vous saurez vite dans la liste des 50 meilleures ventes quel a été le parcours de chacun de ces livres. Vous apprendrez qui a refusé quoi ; il y a bien des regrets, des remords . Mais aussi des surprises, des succès inattendus, démesurés. Et des flops tout aussi inattendus. Très jouissif d’ailleurs de pratiquer le même exercice au cinéma par exemple. Quel rôle a été refusé par untel, quel producteur n’a pas voulu mettre un centime dans tel méga-blockbuster...
A l’inverse , les milliards dépensés, des affiches incroyables avec les plus grands noms pour un plantage d’anthologie. Il y a des cas célèbres. L’histoire de l’art est faite aussi de ça. Aléatoire. Cruel.
Regretter le temps jadis où circulaient encore des éditeurs talentueux , au flair décisif et aux nobles intentions c’est faire preuve d’une candeur franchement ridicule.
Montez donc dans une machine à remonter le temps et vous déchanterez vite, ami auteur contrarié. Les grands éditeurs que vous semblez idéaliser étaient des individus du même acabit, avec les mêmes failles , les mêmes intuitions, bonnes et mauvaises. Ils étaient même , c’est pas des légendes, beaucoup plus conservateurs que vous ne le pensez. Il n’est pas certain que votre projet aie eu plus de chances face à ces grands sévères qui étaient aux commandes dans les années 50 ou 60.
Il y a eu dans cet âge d’or révolu des frictions, des bagarres, des affaires bien tristes que l’on semble oublier pour mieux lui opposer un présent dégueulasse, sans âme, intéressé uniquement par le fric qui pourrit tout.
On pourrait dans les écoles insister sur le fait que le monde de l’édition est souvent affaire de passionnés ( votre post en est encore une preuve) et quand il y a passion, il y a déraison. Si vous ne vous accordez pas avec cette ambiance et ces contradictions, réfléchissez bien avant de vous obstiner. Il en va de votre santé. Ce n’est malheureusement pas le monde qui changera. A vous de voir comment moduler vos envies.
Ne croyez pas non plus que ce monde clos qui fait votre vie visiblement est le seul à charrier toutes ces tares. On parle d’une surproduction , d’un magma de choses, d’une hystérie de mauvais choix, d’une montagne, un Everest de publications et on en tire souvent une conclusion absolument indigente ; la bande dessinée souffre de cet engorgement mais pas plus que bien d’autres domaines . Il y a un embouteillage infernal dans toutes les branches artistiques (lisez les magazines de cinéma, les compte-rendus littéraires, la presse , l’édition musicale...) C’est une tendance générale ; pourquoi la bande dessinée y échapperait-elle ?
On est toujours dans un monde en mutation, une société en crise et dans une époque- charnière pour reprendre les trois expressions-bateau qui veulent tout et rien dire.
De là en découle cette nette impression que jusqu’à hier c’était correct mais que là franchement ça déconne. Avant d’être sûr que ça déconne ou pas, il faut s’armer pour lutter et se lancer dans la bagarre au lieu de disserter sur ce que ça devrait être.
Vous auriez appris dans ces cours de préparation psychologique une donnée essentielle ; qui j’espère va vous mettre du baume au coeur. Un bon éditeur est un éditeur qui ne publie pas !
Cette phrase étrange cache une jolie réalité ; il faut reconnaître dans ce corps de métier bizarre une façon d’être. Le bon éditeur est celui qui ne publie pas à tout prix, et n’importe quoi, et n’importe comment. (oui vous allez me dire que c’est pas ce que vous ressentez...) Si un bouquin se fait, sachez qu’il a fallu très souvent convaincre . Qu’il s’agit là de séduction , de malentendu parfois, de toutes ces choses impalpables qui sont les mêmes qui se reproduiront un peu plus tard quand le livre sera sorti. Là aussi, sur les étals de librairie, dans les rayons , il faudra encore que le charme opère, que le livre trouve son lecteur. Une fois publié, votre chemin de croix ne sera pas terminé pour autant !
Ne reprochez pas à votre futur partenaire de se préoccuper de l’avenir. Si le multimédia est de mise (on revient au logo) ça ne me semble pas a priori hors-propos. Et ne médisez pas trop sur les déclinaisons, les produits qui naissent , cet enchevêtrement de données commerciales . Ou alors jurez-crachez qu’on ne vous y prendra pas quand vous aurez du succès ( Comme le fit Watterson avec Calvin&Hobbes).
Il y a une santé dans la manière que vous adoptez pour dénoncer, une vigueur. Un conseil de vieux con : moquez-vous de ce qui existe et ignorez tout ce qui se fait , tracez votre route ! Ne pensez pas à la place de l’éditeur ( ni de personne d’autre d’ailleurs) et concentrez-vous sur votre travail sans extrapoler. Rêvez avec modération, ne vous prenez pas trop au sérieux et vous serez alors prêt à mieux voir et apprécier ce spectacle désolant, énervant, incohérent qui s’appelle la réalité.
Votre coup de gueule est respectable. Comme tout ce qui met le doigt sur les problèmes de marché et de création. Mais vous semblez occulter une partie pourtant bien réelle de ce problème. Saviez-vous par exemple que vous êtes payé au tiers de ce qu’un journaliste d’investigation l’est. Vous n’étes pas sans ignorer également qu’un magazine vit de ses recettes publicitaires en 1er lieu. La place est chère, la compétition ardue. La balance entre profit et création est le problème éternel de l’éditeur. En tant que créateur il vous appartient bien sûr de défendre l’integrité de votre création, mais vous ne pouvez nier que vous vous mélé à un jeu de profit qui dépasse de loin la qualité intrinsèque de votre oeuvre.
qu’est-ce qu’il est banal, ce logo !
Si je peux donner mon avis... Très, très mauvais logo ! Une casquette de groom...?! Quel adolescent ou jeune lecteur sait ce qu’est un groom ? Le costume de Spirou a toujours été un problème. Il est ridicule et mal approprié au personnage. Pourtant il est aussi partie tenante de sa distinction graphique. Un véritable casse-tête, mais un symbole totalement en dehors de son temps.
Typo banale et assez vulgaire. En clair : mauvaise idée, réalisation hideuse.
le coup de la typo "vulgaire’ m’a fait péter de rire. Quand au logo en général il me plait, j’aurais sans doute placé le calot autrement mais nul n’est prophète au pays des graphistes.
Et puis l’ancien n’était pas si sublime que ça !
J’apprécie que vous vous amusiez de si peu. De là à en pêter..... Oui la typo est vulgaire, dans le sens qu’elle joue de références à une certaine vision de la "popularité" du médium en l’actualisant pauvrement. Comme quelqu’un qui ferait le malin sur un sujet qui ne vous intéresse pas tellement. Un bon point pour vous : effectivement l’ancien n’était pas si chouette. NB : je suis graphiste et dessinateur de publicité depuis plus de 25 ans, je crois pouvoir reconnaître un mauvais travail. Mon "évangile" incorporant très peu de disciples, il n’est pas exclu que je puisse être égaré, tout comme il ne puisse être exclu que ce logo soit une bérézina graphique de 1er plan.
On dirait le logo d’une boite qui fait des jeux video, pas de la BD.