Dans un article de La Libre Belgique daté du 20 juin dernier, Francis Matthys mentionne que deux des auteurs du dernier album de Lefranc, Londres en Péril, André Taymans et Erwin Drèze, auraient bénéficié de la collaboration d’un scénariste qui en aurait fourni la trame.
Il s’agirait d’Alain De Kuyssche.
Cet ancien rédacteur de chef du magazine Spirou est un spécialiste de l’œuvre de Jacques Martin. On lui doit notamment la mise à jour de la biographie du créateur de Alix et Lefranc écrite par Thierry Groensteen, ainsi que la novélisation de quelques aventures d’Alix. Il a été un temps pressenti pour reprendre la destinée de quelques personnages inventés par Jacques Martin. Mais pour des raisons qui restent mystérieuses, le projet a tourné court.
La rédaction d’Actuabd.com avait eu vent d’une collaboration de M. De Kuyssche à cet album. Afin de recouper cette information, nous avons questionné très précisément à ce sujet les responsables éditoriaux belges des albums de Jacques Martin chez Casterman. Sans réponse.
Nous posons alors publiquement la question : Pourquoi Alain De Kuyssche n’est-il pas crédité dans cet album ?
Nous attendons la réponse.
NA + DP
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Alain De Kuyssche avait d’ailleurs écrit des romans "Alix" qu’il signait sous un nom qui lui est moins connu.
La question d’actua BD mérite d’être posée et corrobore l’attitude plutôt évasive des auteurs qui déclaraient récemment sur une radio belge "Casterman a acheté le scénario" sans vouloir en dire plus.
Honnêtement, je suis plutôt heureux que de nombreuses personnes se "battent" pour reprendre le flambeau de l’univers Martin. Monsieur MARTIN n’a plus rien a prouver, il a inventé la bd historique, a travaillé avec les plus grands (Hergé notamment), a créé plusieurs personnages qui, scénaristiquement, ont une "colonne vertébrale" forte,... Il a toujours dit qu’il souhaitait que son oeuvre lui survive et soit reprise après lui. Ce n’est pas à nous de juger Casterman, les enfants Martin, ou qui que ce soit dans cette affaire : il y a des histoires d’ego, d’amitié, de rivalité, d’argent, etc...comme partout. Peu importe, Jacques Martin et sa famille font un excellent job et sont en passe de ’franchiser’ l’univers Martin sans jamais le trahir. Nous assistons à une renaissance, avec une déclinaison intelligente des personnages, des histoires, la création de véritables ’guides de voyage’ Alix ou Lefranc (fort bien faits), le retour de Lefranc dans une époque bénie pour la narration ’historique’ façon Martin. A titre personnel, j’ai retrouvé l’envie d’acheter des albums de M. Martin. Bref : tout va bien ! Et au fait, à tous ceux qui s’acharnent sur cette histoire et qui vont au secours de la victoire de ’Londres en Péril’, seriez-vous prêts à réclamer que l’on rajoute le nom de Jacques Martin sur certains des meilleurs albums d’Hergé ?
Il m’est arrivé également d’entendre - et plus d’une fois - que Baudouin Van Den Branden avait participé à l’écriture des dialogues des Alix de la Grande Epoque. De même que les "petites mains" des Studios Hergé avait aidé Martin dans la réalisation de ces Alix.
Olivier a raison de parler des albums d’Hergé, mais celui-ci avait créé un studio dont les membres étaient salariés, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui de J. Martin et de ses ayants-droits. D’où la présence de tant d’auteurs différents sur les couvertures des albums, depuis un certain nombre d’années.
Le Studio Hergé existait au vu et au su de tous, et les journalistes pouvaient aisément le visiter. Les étapes du travail d’Hergé, notamment pour les derniers albums, étaient bien connues. La situation n’est pas, je pense, aussi comparable.
En effet : Alain De Kuyssche a fourni la trame des dernières aventures de Lefranc « Londres en péril » .Cette histoire devait à l’origine être dessinée par Bruno Marchand, qui aurait été évincé du projet après avoir fait un test graphique.
Les dires de De Kuyssche révélant la trame du scénario, et le choix du dessinateur, sont mentionnés dans deux interviews datant de 2004 via le lien suivant :
http://www.iserpitaim.com/Sitealix/Dossiers/01Tintin/interview/deKuyssche.htm
http://www.auracan.com/Indiscretions/2004/20040309.html
L’album avait pour titre de départ : « La Troisième Malédiction ».
Lors d’une interview sur la bande FM « Mint » début juin 2008, Taymans et Drèze restent très flou sur le sujet : « Casterman a acheté le scénario à quelqu’un »
Interview visible ici à la date du 13 juin :
http://alixintrepide.canalblog.com/
Ce genre de pratique est fort regrettable, car cela laisse présager une reconnaissance à titre officieux pour l’auteur, et donc aucun dédommagement sur les ventes de l’album. Peut-être ne faut-il pas chercher très loin : Jacques Martin et ses ayants droits n’auraient-ils pas pris en grippe Monsieur De Kuyssche suite à une différence de point de vue ?
Mais la réelle question n’est pas : « Pourquoi le scénariste Alain De Kuyssche n’est-il pas crédité sur le dernier Lefranc ? »
Mais plus tôt : « Londres en péril, est-il, le seul album de la collection Jacques Martin où Alain De Kuyssche n’est pas crédité ? »
Lors de rencontre en festival avec des collaborateurs de Monsieur Martin, certains d’entres eux, laissent suggérer vaguement, que des textes de la collections « les voyage d’Alix » ou d’autres livres de « la collection J. Martin », sont écrit de la main de De Kuyssche, malgré que son nom ne soit pas mentionné dans l’album.
Le problème du cas ici présent, est que les responsables de la collection Jacques Martin, n’ont pas les épaules suffisamment larges pour imposer des auteurs qu’ils estiment de par leurs qualités professionnelles, s’ils ne reçoivent pas l’aval de ses ayants droits.
dans des maisons strictement françaises, moins anciennes et prestigieuses le critère serait semble t il définit comme suit :
en couv’ : les participants qui touchent un pourcentage (droits d’auteurs), ce qui n’empêche ni de toucher un fixe ni à l’inverse de "rembourser" des avances
en page titres : les mêmes + ceux en fixe
éventuellement pour être gentil en page copyright et crédits : les salariés (ou bien de l’éditeur lui-même ou bien des "pigistes", au sens traditionnel, c’est à dire des intervenant payés en fiche de paye - unique -, ou en honoraires par exemple). Le cas des directeurs de collection demeure flou... quant aux lettreurs traditionnels...
en revanche quand on mentionne un coloriste en couverture, ça sous-entend que son contrat prévoit une rémunération au pourcentage (intégralement ou en partie, c’est donc techniquement un "auteur" pas un prestataire...
peut être que AdK a réalisé une simple "prestation"
ou que les usages changent...
Demandez donc à l’intéressé pourquoi il a accepté de ne pas être crédité de son nom ; Il ne s’agit pas d’un vol, je pense, donc il doit y trouver son compte, ne soyons pas naïfs tout de même.
Pour le reste, est-ce vraiment d’une importance nationale ?
1-Alain De Kuyssche doit aussi vivre comme tous le monde. Entre ne pas avoir son nom sur l’album et gagner de l’argent pour vivre, où rien du tous, le choix est fait.
Pour le reste, est-ce vraiment d’une importance nationale ?
2-Bien sur que c’est important, car ce n’est personnellement pas le Lefranc qui est lésé dans ces faits, mais tout un combat mené à l’origine par Charlier et Gosciny pour la reconnaissance des scénaristes auprès de leur public et des éditeurs.
De plus, les critiques saluent alors les mauvaises personnes. Ceux-ci, sont alors trompés, et le public aussi.
Qu’aurait t’on dit, si on aurait lu une bd signé Giraud tous seul sur "Blueberry :la mine de l’allemand perdu", en omettant de dire que Charlier en est le créateur du scénario ? On aurait désigné Giraud comme un scénariste aussi génial qu’il est dessinateur. Ôtant toute mérite à JM Charlier.
Aujourd’hui, même un coloriste est nommé sur une couverture. Parfois même un lettreur dans la page de garde. Alors si on ne mentionne pas le nom de la personne qui à insufflé l’un des éléments principaux d’une Bd, à savoir : « l’histoire », Dans ce cas où va-t-on ?
3- Il ne s’agit pas là d’un détail, mais de la propriété intellectuelle de tout créateur. Autant dans sa renommée personnelle vis-à-vis d’un public, que d’une reconnaissance éditoriale dans le métier.
J’ajouterais pour finir qu’il est lamentable pour une maison prestigieuse comme Casterman de ne pas avoir été honnête avec ses lecteurs, et surtout ses auteurs.
Maintenant il est vrai que c’est à Monsieur De Kuyssche d’expliquer sa vision de cette situation, mais aussi à d’autres scénaristes qui lisent ce post
Chose insolite, de Kuyssche a déjà réalisé des articles pour actuaBd. Ex : l’article consacré à Yvan Delporte pour son décès. Pourquoi Nicolas Anspach et Didier Pasamonik n’ont pas directement pris contact avec l’intéressé ? Cela aurait été clair dès le départ. Avaient –ils autres chose en tête en écrivant cette brève ? Et pour en r’mettre une couche, le site www.Graphivore.be, s’y met aussi. A croire que les sites bd se sont légués contre le papa d’Alix.
Avaient –ils autres chose en tête en écrivant cette brève ?
Allons bon, selon vous, qu’aurions-nous en tête ? Un complot contre Jacques Martin ? La série a besoin de scénaristes inventifs, vous devriez postuler.
Et qu’aurions appris de plus, selon vous, en interrogeant M. De Kuyssche à propos d’une information qui apparait au grand jour dans un grand quotidien belge ? Le mystère nous suffit, la question est posée. Ce n’est pas à nous de répondre.
En fait, ça les ennuye que Lefranc marche bien. Pendant des années ils ont démoli tout l’univers Martin avec Aurcan en disant que ça n’intéressait plus personne et ici cet argument ne tenant plus ils trouvent autre chose. Pathétique !
Afin de répondre à des intervenants, je me permets de donner ma version des faits. Oui, je suis l’auteur de "Londres en Péril" : j’en ai écrit le scénario, le découpage et les dialogues. Il s’agit, en réalité, d’un vieux texte, présenté à Jacques Martin et s’inscrivant dans un projet plus large. En 2003, la mode était aux sagas traitées par plusieurs dessinateurs, autour d’un thème et d’une intrigue centrale. J’avais imaginé une saga qui, pour la première fois, utiliserait tous les personnages d’un même auteur. L’aventure aurait débuté avec Alix, se serait poursuivie dans Jhen, éventuellement Loïs, avant de se terminer à notre époque, avec Lefranc. Des atermoiements et finalement une brouille entre Jacques Martin et moi-même ont précipité ce projet aux oubliettes. J’ai toujours été un grand admirateur de l’oeuvre de Martin et, au plus fort de notre brouille, j’ai écrit plusieurs articles (notamment dans Le Journal du Mardi et The Bulletin), où j’ai vanté la haute qualité de son travail. Cela répond fermement aux agaçantes insinuations de "complot contre Martin".
Je crois aussi que cette oeuvre peut se poursuivre, à condition d’en rafraîchir le contenu, tout en restant fidèle à l’esprit - ce qui a été possible pour "Blake et Mortimer" devrait l’être pour Alix. Passionné d’histoire romaine, je reste persuadé qu’une BD "peplum" doit tenir compte de certaines évolutions, tel "Gladiator", qui s’inscrit dans un environnement dont ont pratiquement disparu les cours de latin et d’histoire uniquement chronologique. Ce n’était pas l’avis de l’entourage de Jacques Martin et ce fut une des causes de notre brouille.
Très franchement, je ne me soucie guère de ne pas voir paraître mon nom sur la couverture du dernier Lefranc : ce sont des vanités auxquelles j’ai renoncé depuis belle lurette. Mais que le petit monde autour de Jacques Martin se croie permis d’exiger la suppression de mon nom jusque dans les remerciements est injuste et intolérable.
Néanmoins, dans un esprit d’apaisement, j’avais accepté de ne pas faire état de cette situation assez médiocre - d’autres ont cru bon d’en parler, notamment dans la presse et à la radio belges, ce qui ne pouvait qu’amener des malentendus, fausses informations et autres bavardages nauséeux. Je me vois donc obligé de donner, contre mon gré, ma version des faits.
L’éditeur m’a en effet acheté le synopsis de "Londres en Péril" (qui portait un autre titre à cette époque-là). En revanche, il ne m’a pas réglé le découpage et les dialogues. Je ne réclame rien, car nous embarquerions dans des procédures, dont est coutumier le monde de Martin, et j’aurais tendance à être un homme de paix. Faisant cela, je ne lèse personne, pas plus que je porte atteinte à d’autres dans la profession, puisque personne ne s’était proposé pour effectuer le découpage et les dialogues de "Londres en Péril". Que l’éditeur et le monde Martin trouvent cela normal est une autre affaire dont je les laisse débattre avec leur conscience.
En conséquence, je trouve tout à fait déplacées les réactions de certains correspondants qui donnent l’impression que tout cela n’est qu’une affaire de gros sous.
Simplement, j’ai péché par orgueil, car je voulais voir aboutir ce projet et montrer qu’il y avait moyen de faire un vrai Lefranc, tout en utilisant d’autres ficelles et techniques narratives, qui n’entachaient en rien la cohérence de la série.
Que l’on s’énerve sur la question de paternité du scénario serait dérisoire si on ne prenait pas en compte les qualités (ou l’absence de qualités !) du scénario, ce qui est tout de même le plus important pour ceux qui achètent l’album.
De même, il serait dérisoire de considérer mon "cas" sans l’inscrire dans une perspective plus large. Nous savons, en effet, que le métier de scénariste est encore déconsidéré. Je regrette de le rappeler moi-même, mais je suis le rédacteur en chef de Spirou qui, entre 1978 et 1983, a fait évoluer sensiblements les émoluments des scénaristes.
A mes débuts, les jeunes scénaristes étaient payés quelque 12 euros la page - parfois moins ! En trois ans et en dépit de nombreuses réticences de l’éditeur et, hélas, de quelques dessinateurs, je suis parvenu à faire doubler, voire tripler ce montant - ce qui restait encore très modeste, mais m’a valu de sévères remontrances... A l’époque la crise de la BD était avant tout la crise du recrutement de scénaristes, qui ne parvenaient pas à survivre sans multiplier les collaborations et cela, au détriment trop souvent de la qualité. Il y a des Harry Potter, des Indiana Jones ou des Narnia qui sont restés dans les cartons de scénaristes de BD découragés, avant que des scénaristes cinéma ne les doublent à l’arrivée...
Si donc, mon "cas" peut faire évoluer la condition et le statut des scénaristes, je ne pourrai que m’en féliciter !
Enfin, je profite de cette occasion pour remercier Jean Van Hamme, dont les précieux conseils ont toujours révélé leur pertinence. Et longue vie aux personnages de Jacques Martin.
Ce qui est hallucinant dans cette histoire, c’est l’inconstance du comité Martin : car moi, c’est tout le contraire. J’ai moi-même encore trois albums à sortir dans l’univers Martin. Sur mon contrat, il est spécifié noir sur blanc et sans aucune ambiguïté que le nom de Martin figurera sur la couverture. Ce qui est tout à fait légitime : la collection porte le nom d’Alix, Alix y apparaît quand l’époque le permet, j’ai lu à Jacques Martin le synopsis et le début des dialogues de chacune des histoires, j’ai tenu compte de ses remarques pertinentes (jusqu’à ce que ses enfants ne souhaitent plus que je rencontre Jacques Martin) et bien entendu, en échange de la mention de son nom, je touche moins de droits. Eh bien voilà que le comité ne veut plus que le nom de Martin y apparaisse, sans même me le signaler (je l’ai appris par hasard), et sans même me dire pourquoi quand je demande des explications. Or, ce scénario, j’ai essayé de l’écrire "à la Martin", et j’ai subi des diktats. Quand j’écris sous mon nom et ma propre responsabilité, j’écris tout à fait différemment et en toute liberté. Il me semble donc normal que mon nom n’apparaisse pas seul sur la couverture quand ce n’est pas le cas. Quand j’apprends que pour le Lefranc, c’est l’inverse qui se passe, j’avoue être quelque peu surpris … cela en dit long sur le mépris que certains peuvent avoir vis-à-vis des auteurs avec qui ils travaillent. La plupart doivent malheureusement se taire car ils ne peuvent pas se permettre de perdre la source, parfois principale, de leurs revenus. Ce qui n’est pas, vous l’aurez compris, mon cas.
Maingoval (scénariste de deux demi-Alix et de trois Alix raconte)
En effet, et ce serait risible si les ventes de ces albums n’étaient pas aussi importantes. Qui aurait songé, voici quelques années encore, qu’un album de Lefranc aurait pu être en tête des ventes ? C’est dire l’apport considérable de Taymans, Dreze son décoriste et surtout du scénariste invisible dans le renouveau de cette série ! Sans le scénario de de Kuyssche, un album du niveau de "L’Ultimatum" aurait-il été en tête des ventes ? On peut en douter.
J’imagine sans peine le malaise des coauteurs d’un tel ouvrage.
Devant les sommes importantes et cette entorse au droit d’auteur (tel du moins qu’on doit le respecter en Europe), l’éditeur et les ayants-droits de J. Martin (si ce n’est J. Martin lui-même, qui lui, a son nom sur ce livre...) doivent réagir.
P.S. Sur la tranche des livres, il n’y a plus que le nom de... J. Martin ! Curieux !
Si Alain De K a ete ejecte de l’ univers Martinien c est parce qu’ il a essaye de le tromper et de le manipuler en lui mentant.
S’ il est vraiment l’ auteur du dernier Lefranc il n’a pu glisser son synopsis qu’ avec la complicite malsaine de certains (ir)responsables de chez Casterman.
Enfin s’il est si fier de son histoire et en aurait espere un remerciement ou une quelconque reconnaissance pourquoi ne pas avoir pris un dessinateur et cree son propre personnage pour sa propre histoire ??
On se demande donc a quel jeu stupide Mr De K a voulu jouer avec Martin.
Enfin si c’est bien lui l’auteur alors il a bien mal joue et finalement tout perdu.
Ce qui resume tout.
Chers « moi »,
si vous amenez ce genre de propos, soit vous argumentez comme un expert du barreau, soit vous justifiez vos sources.
Mais venir poster votre avis avec un développement irrationnel peu que nous laisser perplexe. En quoi monsieur De Kuyssche peux avoir menti et trompé Jacques Martin ? En lui faisant croire que Steven Spielberg laisserai tomber Tintin pour adapter Alix ?
Je serais curieux d’entendre votre réponse …
Pax ! pax !
Toujours ce climat de grand complot, de méchants prédateurs et de gentils qui se font gruger. La chose artistique comme toutes les activités humaines est sujette à bien des tergiversations, hésitations, erreurs, maladresses et parfois à quelques tromperies.
On peut acheter ou ne pas acheter un livre mais commencer à disserter sur ce qui s’est peut-être , probablement, certainement pas passé dans les rapports entre des personnes relève de la vie privée. Qu’un livre se fasse ou pas, qu’il y aie eu des contacts, un travail effectué, des retournements, une brouille ou tout autre relation est , il me semble, inintéressant et anecdotique.
Maintenant que tout cela vous alerte parce que le bouquin marche prouve bien que c’est votre lecture et votre lecture seule des événements qui est pourrie. Les mêmes événements et donc les mêmes vexations et les mêmes atteintes au droit moral vous auraient laissé froids (et sans commentaire) si le livre n’avait pas trouvé son public.
Cette propension à dégainer , à jouer au flic et au juge à tout bout de champ m’inquiète beaucoup plus que le soit-disant panier de crabes décrit par certains.
Dans votre vie, tout roule ? Pas de cachotteries ? Jamais faux-culs ? 100% droits dans vos bottes ? Jamais de doutes ? D’actes manqués ? De mauvais choix ? Fâchés avec personne ? Jamais d’excès de vitesse ? Rien à déclarer ? Papiers en règle ? Pas de découvert ? Tout le monde vous aime ?
Chapeau.
A celui qui courageusement se cache sous le pseudo "Moi", j’aimerais répondre la chose suivante :
Mensonges, tromperies... Que de grands mots ! "Spielberg abandonnant Tintin pour Alix" : il vaut mieux lire ça qu’être aveugle ! Et le tout, assaisonné d’attaques contre les "(ir)responsables" de Casterman. J’ai pu constater que de nombreux "éjectés" ont subi ce genre d’accusations, à croire que l’univers Martin se fait une spécialité d’attirer les "menteurs" et les fauteurs de "tromperies".
Outre l’évidente intention de me nuire, il y a dans les propos de "Moi" la démonstration même de ce manque de perspective, dont je parlais dans mon intervention précédente.
Car je constate que l’album "Londres en Péril" est n° 1 des ventes BD en France, selon Ipsos. N’est-ce pas l’essentiel ? Faut-il ternir ce succès par des ragots et des insinuations malveillantes ? A lire "Moi", il en paraîtrait presque contrarié : j’aurais mieux fait de garder le scénario de ce n° 1 et le confier à un autre dessinateur !
Devant tant d’absurdités, je me dis que, décdément, je n’ai rien perdu à ne plus travailler pour l’univers Martin - ce dont je m’étais aperçu depuis belle lurette.
Couvrez-moi d’injures et de calomnies, chers "Moi" et autres, puisque cela semble vous faire plaisir. Pondez un scénario pour Lefranc, amenez-le au n° 1 des ventes : vous y gagnerez en respect de vous-mêmes. Quant à moi, faisant confiance à l’engagement des reponsables de ce forum à le rendre "modéré", je ne répondrai plus à aucune intervention, même si je me dois de remercier ceux qui m’ont adressé des messages de sympathie et positifs jusqu’ici. Pour moi, cette affaire est close.
Cher Monsieur de K, si l’album ’Londres en Péril’ se vend si bien c’est certainement grâce à votre scénario, mais c’est surtout parce que votre histoire est portée par un personnage qui a les épaules suffisamment larges. Assez larges d’ailleurs pour avoir supporté de nombreuses évolutions au cours des décennies, bien avant cette renaissance que vous contribuez à lui offrir. Alors un peu de modestie que diable ! Au-delà de cette polémique qui ne va pas tarder à s’éteindre, je vous invite à développer votre propre univers, vos propres personnages, comme Jacobs, Hergé ou Martin. Trouvez un dessinateur, un éditeur et nous verrons alors (avec plaisir) toute l’étendue d’un talent que vous estimez (un peu) brimé aujourd’hui.
Rassurez-vous : je n’ai pas attrapé la grosse tête ! Vous avez mille fois raison de rappeler que la notoriété de Lefranc n’est pas étrangère au succès commercial de l’album. Il me semblait l’avoir laissé entendre dans mes message précédents : je le précise plus clairement ici.Il est trop tôt pour vous parler de mes projets, mais vous pourriez ne pas attendre trop longtemps avant de découvrir certains de mes scénarios publiés chez un garnd éditeur de la place. Enfin, ne croyez pas que je me sente "brimé" : si je suis intervenu, c’est parce que certains ont cru bon de briser le silence que je m’étais engagé à respecter, et que j’ai respecté. Merci pour votre appréciation sur le scénario de l’album. J’y ajouterai un mot pour le dessin et les couleurs qui ont dû réalisés dans des conditions surréalistes.
Bien. On va peut être arrêter là le débat car il prend un tour délétère.
Nos questions étaient : Alain de Kuyssche est-il oui ou non l’auteur ou le coauteur du scénario de Lefranc et pourquoi il n’est pas crédité sur l’ouvrage ?
Grâce notamment à l’intéressé, nous avons eu réponse à ces questions et nous avons été davantage éclairés sur la gestion un peu particulière de cette série par son auteur.
Par conséquent, nous ne voyons plus l’intérêt de prolonger un débat qui tourne à l’attaque ad hominem.