Tout semble sourire à Cécile : une famille aimante, un compagnon avec qui elle vient de se pacser, une nouvelle maison... Et puis vient la mort. Soudaine. Inattendue. D’abord de sa grand-mère Francisca. Puis de sa mère Annie. Et enfin de sa sœur Mathilde, pas même 30 ans. Comment affronter la douleur lorsque qu’on perd trois proches en si peu de temps ?
Hasard de la vie ou destin ? C’est au même moment que Cécile tombe enceinte...
Ce récit autobiographique est mis en scène dans des dessins aux teintes désaturées mais des touches de couleurs vives se fraient un chemin dans cette grisaille comme un signe que la vie est plus forte que tout et qu’après la pluie vient le beau temps.
C’est délicat, touchant, finement esquissé mais on en ressort un peu gêné avec un sentiment de voyeurisme comme si cet album était finalement un peu trop personnel pour s’adresser à tout le monde. La mort est un sujet universel mais pourquoi se plonger dans l’intimité de cette famille ?
(par Bérengère HALLIER)
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