Pour le groupe de militaires français lancés sur le front Est, la guerre prend forme. Les premiers combats se profilent, avec l’alternance angoissante de bombardements et d’assauts baïonnette au poing. Premiers morts, et premiers désaccords avec les gradés qui semblent parfois envoyer la troupe au sacrifice. Une simple affaire de cadeau transformé en objet volé s’ajoute aux tensions ambiantes. Tandis qu’à l’écart du front, les femmes se posent des questions, attendant chaque lettre comme un signe d’espoir.
L’action du tome 2 débute en septembre 1914. Cette fois, le récit plonge dans le combat, et les prochains tomes y resteront probablement. Tout en privilégiant l’alternance entre scènes de repos, retours au village et combats, Corbeyran et Le Roux maintiennent le fil du récit avec un savoir-faire indéniable. Ce sont plus les relations entre militaires que les événements guerriers qui cimentent le scénario. Mais la série demeure tout de même un ton en-dessous des meilleures parutions sur ce thème, notamment en cette année du centenaire.
DT
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La chronique du tome 1 : Le Petit Soldat
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