Répondu le 21 octobre 2008 à 15:38 :
La "ministresse" de la culture à mon avis mélange sciemment tout dans son communiqué. De toute façon et avant toute chose , l’édition francophone et l’édition de bande dessinée francophone ce sont deux choses bien distinctes.
Quand on parle d’édition autre que papier, en littérature et littérature jeunesse, ça implique sans doute les livres-cd, les cd-rom , les bouquins lus par des stars... ...Le secteur doit aussi englober les atlas, les encyclopédies, les éditions scolaires depuis longtemps dérivées dans ce genre de supports.
Il s’agit aussi sans doute de techniques d’impression, de traitement des informations.
Il est très gratifiant pour un ministère d’énoncer que ces techniques de pointe sont entrées dans la danse. Mais en bande dessinée , on n’est absolument nulle part et ce n’est pas en pour cent qu’il faut compter mais en pour mille.
Il n’est pas dit que ça ne bougera pas, il suffit de regarder ce qui se passe au Japon avec la lecture sur ipod, les portables etc...mais on en est aux balbutiements.
Soit-dit en passant, quand les autorités culturelles avancent des chiffres, il vaut mieux les étudier sévèrement. C’est le genre "10000 manifestants selon la police et 300000 selon les syndicats."
Mais pour le coup c’est vous qui êtes inattentifs ; la foire du livre de Francfort c’est pas Angoulême.
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Répondu le 21 octobre 2008 à 23:20 :
"Mais pour le coup c’est vous qui êtes inattentifs ; la foire du livre de Francfort c’est pas Angoulême."
Pardon si j’interprète de biais votre dernière phrase. Elle est un peu floue. J’espère que vous vouliez préciser que la foire du livre de Francfort est bien plus importante sur le plan de l’édition (du commerce- à l’échelle européenne) que ne l’est Angoulême.
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Répondu par Sergio Salma le 22 octobre 2008 à 11:00 :
Angoulême versus Frankfurt.
Tous les post relatifs à l’article sur Albanel et le numérique ont été écrits en faisant comme si le numérique représentait 20% de l’édition de la bande dessinée francophone. Incompréhension et stupeur.
D’abord évident que ces chiffres vagues englobe TOUTE l’édition francophone . Je tenais à relever le bédécentrisme de certains .
Francfort en est à sa soixantième édition ( sous cette forme du moins) ; on trouve des traces de foire du livre dès l’invention de l’imprimerie quasiment. Je voulais donc bien placer Francfort au-dessus d’Angoulême en terme d’importance mondiale même si la cité charentaise est un beau gros bazar tout de même.
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