Après les vacances, Ito se porte volontaire pour participer à l’organisation de la fête du lycée dans l’idée d’élargir ses horizons. La jeune fille tourmentée par ce qu’elle ressent pour Gen essaie tant bien que mal de penser à autre chose. C’est alors qu’elle rencontre au sein du comité, Udagawa, qui joue les coureurs de jupons. Gen, lui, va être désigné pour jouer le prince dans la pièce de théâtre de sa classe, pour son plus grand déplaisir.
Les questionnements d’Ito et sa prise de conscience vis-à-vis de ses sentiments pour son frère par alliance sont la suite logique de l’intrigue. Depuis le début, de nombreux éléments tendaient vers cette évolution.
C’est le genre de problématique qui n’est pas novatrice ((dans Parallel Hoshino et Nekoma se retrouve dans le même cas de figure après le remariage de leurs parents), mais qui apporte son lot de tensions et d’obstacles qui sont ici bien mis en place. Il faut rappeler qu’Ito est Gen sont très attachés à la notion de famille et qu’ils veulent tout faire pour que le remariage de leurs parents se passe harmonieusement.
Ito a très peur de ne pas être acceptée et d’être rejetée par ses quatre nouveaux frères qu’elle apprécie beaucoup, d’où la difficulté d’avoir des sentiments pour Gen. Pour l’instant, c’est surtout le point de vue de la jeune fille qui est montré et il faudra attendre pour avoir celui du garçon.
Dans cette situation, le personnage d’Udagawa arrive au meilleur moment. C’est un fauteur de troubles qui va attiser la jalousie de Gen et faire prendre conscience à Ito, la faisant ainsi mûrir.
La pièce de théâtre avec le héros dans le rôle du prince est littéralement un jeu de rôle qui vient perturber encore plus l’héroïne, pour le bonehur des lecteurs.
Avec sa trame classique aet ses personnages qui ne transcendent pas le genre, Quatre Frères pour moi dégage néanmoins quelque chose de bienveillant, sans être pour autant profond.
MN
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