DU POGNON !... Du fric, du blé, du pèze, du flouze… Voilà ce dont a besoin Siné Mensuel, « le journal qui fait du mal et ça fait du bien », dirigé, depuis la disparition de son fondateur, Siné, un sacré bonhomme qui lança ce journal pour faire rendre gorge à Philippe Val qui venait de le virer de Charlie Hebdo, par son épouse, Catherine Weil Sinet, une sacrée bonne femme que nous avions interviewé il n’y a pas si longtemps. Un moment de l’histoire de la presse satirique en France.
141 numéros plus tard, portés à bout de bras, le journal est dans la dèche. Ce n’est pas la première fois, mais là, si vous n’exercez pas votre générosité en vous abonnant (il lui en faut 800 pour tenir la tête hors de l’eau), la feuille satirique ne passera pas l’hiver 2024.
Personnellement, il y a plus d’une signature de Siné Mensuel qui me navre, mais il y a Willem, Geluck, Remi Malin Grey, Florence Cestac, Berth, Willis de Tunis, Desclozaux, Lindingre… Ce n’est pas rien !
Pour une fois, ayez un réflexe capitaliste : vous pouvez déduire jusqu’à 75% de votre abonnement de vos impôts. 75% de l’abonnement payé par Macron et Le Maire, Siné doit se tenir les côtes de rire, là où il est.
DP
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