Dénoncer les excès du capitalisme sauvage, du règne de la spéculation boursière, une œuvre de salut public. Encore faut-il rendre l’exercice digeste.
Avec cette prolongation illustrée d’un blog engagé, les auteurs n’ont pas vraiment soigné la forme.
Dans un long défoulement allégorique, ils font défiler la liste des grands principes du cynisme patronal. Mais l’ensemble se noie dans un désordre fatiguant. Le dessin de Maklès, souvent proche du crayonné, et parfois bien plus précis, pourrait évoquer le grand Alexis...
On sent bien une forme de plaisir, voire de rage militante, dans le travail des auteurs, mais leur complémentarité laisse perplexe. plusieurs reprises, le texte et le dessin paraissent se gêner plutôt qu’autre chose. Enfin, les teintes verdâtres qui habillent le noir et blanc par intermittence ne font rien pour améliorer le rendu graphique...
DT
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