Un monument du rock and roll français, s’est éteint hier 24 avril. Le "rockeur à la banane" ou encore "le troisième larron du rock français", aux côtés de Johnny Hallyday et Eddy Mitchell, est décédé des suites d’un cancer le jour de son anniversaire.
Sa carrière avait débuté dans les années 1960 avec deux albums au sein du groupe Les Chats sauvages avant de se lancer en solo.
Fort de ses 55 ans de carrières et 33 albums, Dick Rivers était un homme curieux et avide de nouvelles expériences. Il n’hésitait pas à franchir les frontières séparant les différents types d’expression, parfois involontairement et notamment par le biais de la parodie. On pense entre autres au personnage de Didier l’embrouille que Dick avait inspiré à Antoine de Caunes.
Le chanteur français était également parti, de son propre chef cette fois, s’aventurer du côté du cinéma à plusieurs reprises. Il ne manquait plus qu’un détour par le 9e art, dont il était fan. Fin connaisseur de Spirou, il fait une apparition remarquée dans le documentaire Spirou, l’aventure humoristique, réalisé par son fils Pascal Forneri (2013), à l’occasion des 75 ans du groom. Il faut dire que, collectionneur invétéré, il faisait ses emplettes dès les années 1970 dans la boutique bruxelloise Curiosity House de Michel Deligne et s’était lié d’amitié avec des auteurs comme Tibet, dont il possédait tous les albums, Frank Margerin et bien d’autres.
Luc Cornillon, le complice d’Yves Chaland dans Captivant, le dessine à bord d’une Simca 1100, accompagné de son acolyte Eddy Mitchell. Rien d’étonnant : c’est le légendaire rock critic Philippe Manoeuvre qui écrit le scénario qui le meten scène dans une terrible scène de course-poursuite dans l’album Antisocial paru en 1983 aux éditions Les Humanoïdes Associés.
So long, Dick !
TF
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