IMPERATOR. César règne sur l’Empire romain. Il est tout-puissant. Il fait ce qu’il veut. Problème : il est très con. Et immature. Et capricieux. Nous voilà donc avec un nouvel exercice de parodie historique débordant d’anachronismes. Les auteurs ont minutieusement mêlé l’histoire romaine - et surtout le complot ourdi par Brutus contre César - et des éléments culturels de notre époque.
Les gags tenant la plupart sur une page s’attachent donc à ridiculiser César et son entourage dans des saynètes où l’empereur fait l’enfant et sa cour donne l’impression d’échanger des ragots dans un open space de La Défense.
L’ensemble fait parfois songer à la série The Office, avec son patron crétin joué par Steve Carell. Si l’ensemble n’est pas toujours des plus fins, certaines planches parviennent au déridage facial. Et les scènes finales, où Brutus va enfin commettre l’assassinat prévu, frisent l’excellence dans l’humour absurde teinté de noir.
DT
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