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Birdking : un mix entre Game of thrones et l’univers de Mike Mignola

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Premier volume d’une tétralogie, Birdking T. 1 est une bonne introduction à un nouvel univers de Dark Fantasy foisonnant et envoûtant, sur le modèle de Lone Wolf and Cub, du samouraï solitaire et de l’enfant, cette aventure haute en couleurs ne révolutionne pas le genre, mais marque de son empreinte.

Bianca est une jeune apprentie forgeronne. Après avoir accompli une importante tâche pour leur roi Aghul, Bianca et son maître ont été trahis. Seule dans sa fuite pour éviter la mort, Bianca utilise la magie d’une antique épée pour réveiller le fantôme du roi guerrier : Birdking.

Les auteurs de Birdking : Daniel Freedman au scénario et Crom au dessin, citent Miyazaki ou encore Dark Soul comme sources d’inspirations pour leur univers. On peut rajouter à cette liste Game of Thrones ou encore les aventures de samouraï solitaire accompagnés d’enfants de Lone Wolf and Cub. À ceci près que le personnage fort de cette première partie n’est pas le protecteur mais le protégé, en l’occurence la protégée.

Et c’est bien avec le personnage de Bianca que Birdking fait poindre sa différence et opère sa révolution. Une figure féminine forte. Si l’on devait la rapprocher de Game of Thrones, dans le caractère ou le look, Bianca pourrait être comparée à une Arya Stark.

Certes, Birdking n’entend pas révolutionner le genre de la Dark Fantasy avec ce premier tome : l’introduction de la saga se déroule sans temps mort, une lecture plaisante, fluide et palpitante. Le voyage entrepris offre pleins de mystères, de péripéties haletantes et d’aventures aussi drôles qu’envoûtantes.

Crom connaît son Mike Mignola par coeur, s’incrivant dans sa lignée sans pour autant trahir son style. Dans cette perspective, il offre un univers d’Heroic Fantasy coloré et foisonnant, une première aventure réussie pour laquelle les Humanoïdes Associés ont conçu un bel écrin, qui allie magnificence (couverture avec effets de dorures) et confort de lecture. Un premier volume de bon augure.