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Alfonz, Der Comic Reporter, 10 ans déjà !

30 juillet 2022 Commenter
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PUTAIN, DIX ANS ! Le trimestriel Alfonz, l’un des plus importants magazines de référence sur la BD en Allemagne, fête cette année ses dix ans. Créé à l’occasion du Festival d’Erlangen en juin 2012, après s’être essayé au gratuit, ce magazine d’actualité publié avec son pendant Reddition, davantage dédié au domaine patrimonial (ils viennent de publier un remarquable numéro spécial en hommage à André-Paul Duchâteau, le « gentlemen-szenarist  ») s’est imposé comme un organe de référence pour qui veut être informé sur le 9e art en Allemagne.

Alfonz, Der Comic Reporter, 10 ans déjà !
Le N°1, paru en juin 2012

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce numéro de 108 pages dirigé par le duo Volker Hamann et Matthias Hofmann impressionne par son éclectisme et sa curiosité. D’abord parce qu’il n’y a pas de coterie dans cette revue érudite qui rassemble aussi bien des spécialistes de Disney (LA grande figure historique de la BD en Allemagne) que de la nouvelle vague de la bande dessinée alternative internationale.

Un numéro qui fait le bilan sur la marché allemand, Comic Report, qui constate comme chez nous une progression exponentielle des mangas en 2021 (+ 74,8% par rapport à l’année précédente déjà en forte progression, et ceci sans Pass Culture ! ) dominé en Allemagne par Carlsen Verlag (37,4% du marché de la BD asiatique), Kazé/Crunchyroll (16,7%), ou Tokyopop (13,2%) ; qui interroge l’un des auteurs allemands les plus populaires : Flix, et qui fait l’inventaire de toutes les nouveautés parues dans le trimestre en Allemagne où, c’est un objet de fierté, la BD franco-belge est particulièrement bien représentée (Mortelle Adèle vient d’être traduite chez Egmont).

Le constat que le roman graphique a véritablement permis d’imposer une nouvelle génération de créatrices et de créateurs allemands en une décennie, que le comics a encore de beaux restes et que le webcomics permet l’émergence d’une nouvelle génération de talents.

Ajoutons que depuis dix ans et le premier numéro, Didier Pasamonik en est un des éditorialistes, publiant une rubrique intitulée (en français dans le texte) : « Lettre de France  ». Il écrit en allemand, Pasamonik ? Non, c’est la grande éditrice allemande Rossi Schreiber, la patronne de la prestigieuse maison Schreiber und Leser, qui, fidèlement depuis dix ans, traduit en allemand la prose du timonier d’ActuaBD.com

Didier Pasamonik, "columnist" de la revue allemande Alfonz
Photo : Alfonz

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