METROSEXUELS. Un couple homo au quotidien, chacun représenté par sa particularité capillaire : bouc autour de la bouche ou houppette sur un crane chauve. Jacq pose ses personnages dans des volumes dépouillés et une atmosphère en apesanteur. Autant d’atouts pour des saynètes qui trouvent un ton inédit et pince sans rire. Fin observateur de la vie à deux, Jacq parvient à éviter bien des clichés, donnant à ces disputes superficielles des échos universels. Une vision moderne à la fois du couple et de l’homosexualité.
On ne sera pas étonné d’apprendre que Jacq exerce la noble profession d’architecte, ses planches bénéficiant de cadrages rigoureux et d’une gestion de l’espace simple et efficace. Le début d’une série ?
DT
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