Recueil d’angoisses variées, cet album est une sorte d’autoportrait en mode anxieux. Mathou s’y livre à une introspection très critique avec des résonances universelles. Elle y trouve également des raisons de garder espoir, terminant ses chapitres par des propos réconfortants.
C’est une sorte de déclinaison de journal intime qu’incarne Peurs Bleues, dont la forme très maîtrisée met en avant les qualités artistiques de Mathou : choix des couleurs, variété des mises en page et très élégant lettrage.
Si l’album rend l’auteure attachante, on regrette tout de même l’aspect plutôt convenu de ces peurs relativement communes. Une fiction utilisant ce ressort psychologique apporterait peut-être davantage de consistance au propos.
DT
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