"Comme un lundi" le nouvel album d’Ami Inintéressant en financement participatif à Edition Exemplaire

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• Répondu par Milles Sabords le 17 avril à  07:28 :
  

  Oui, mais le financement participatif est à nuancer tout de même : sur l’argent récolté, il faudra ensuite payer l’imprimeur, acheter tout le packaging qui servira à l’envoi de chaque colis pour chaque contributeur ou contributrice, plus tous les frais d’envoi. Ensuite, il faudra gérer les retours, sur les albums abîmés dans les envois ou perdus, et de nouveau refaire des colis. En financement participatif pas de distribution ou de diffusion en librairie, il faut donc se coltiner un max de festival pour vendre son stock, et alors là, courage, si vous vendez de un à dix exemplaires en un week-end de festival, vous ne rentrez pas dans vos frais, car vous êtes considéré comme un auto-édité et vous n’êtes pas pris en charge par le festival pour vos défraiements. Donc, sur les 21161 euros, il ne vas rester grand chose pour faire la fête autour d’une piscine. Le financement participatif est un miroir aux alouettes, seule Laurel reste l’exemple le plus parlant de réussite dans ce domaine, et encore, elle pondère largement cette réussite à travers son blog.

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  • Répondu par Olive le 17 avril à  13:21 :
    

    En financement participatif pas de distribution ou de diffusion en librairie,

    On voit qu’une fois de plus vous ne connaissez pas le sujet dont vous parlez.

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    • Répondu par Milles Sabords le 18 avril à  15:51 :
      

      Quant je parlais de diffusion ou de distribution, c’est en passant par les canaux habituels qui prennent 60%, ce qui est impossible à assumer en financement participatif ou en auto-édition. Et jusqu’à preuve du contraire, si vous ne vendez pas votre production à travers les festivals, vous garderez longtemps vos cartons de bouquins au fond d’une cave. Et qui dit vente, dit également ré-impression d’albums, bref, un gouffre en financement participatif comme en auto-édition. Si vous vous lancez à titre personnel dans le financement participatif en rêvant d’un succès de librairie, vous allez droit dans le mur. Bien sûr, vous allez me citer des éditeurs comme Kamiti ou Anspach, qui utilisent le financement participatif et qui sont distribué en librairie. Je les connais bien, et leur fonctionnement reste très fragile, d’autant plus qu’ils ne peuvent pas se permettre de placer de nombreux titres s’ils ne veulent pas exploser en plein vol, sans compter les retours et le stockage qui coûte très cher à un éditeur. Je vous l’ai dit, il faut lâcher 60% pour être correctement référencé en France et dans tous les pays francophones, en sortant tous les mois de nombreux albums, et tout le monde ne peut pas se le permettre, et sûrement pas par le financement participatif qui reste un miroir aux alouettes, mister (ou misses) Olive.

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      • Répondu par Olive le 19 avril à  12:57 :
        

        Vous écrivez fièrement "En financement participatif pas de distribution ou de diffusion en librairie," et dans le message suivant vous citez vous-même des contre exemples. Bref, vous êtes au mieux ridicule au pire pitoyable.

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        • Répondu par Milles Sabords le 20 avril à  05:10 :
          

          Dans toute analyse vous trouverez des exemples et des contre-exemples, sinon, ça ne serait pas une analyse, mais un parti-pris. N’est pas Popeye qui veut Olive.

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