Telle est la question posée par Viviane Teitelbaum, présidente de l’IMAJ, dans le cadre de l’année bruxelloise de la Bande Dessinée,
Elle reprend peu ou prou un principe d’évènement créé en Israël dont nous avons déjà parlé à nos lecteurs sur ActuaBD en février dernier : un débat de dessins.
« De plus en plus souvent, dit Vivianne Teitelbaum, la question délicate « peut-on rire de tout ? » se pose à nous et parfois même nous divise. Quelle est la frontière entre liberté d’expression et offense ou insulte, lorsqu’il s’agit d’une caricature antisémite ou de celle d’un homme politique ? Pourquoi l’un relève-t-il d’une incitation à la haine et l’autre pas ? Faut-il comme le dit le caricaturiste Plantu : « être respectueux dans l’irrespect » ? Doit-on rester dans le « politiquement correct » ? Peut-on encore défendre la liberté d’expression ? »
Le lundi 16 novembre 2009 à 20h une table ronde sera constituée avec le dessinateur français Charles Berberian, les dessinateurs israéliens Uri Fink et Shay Charka, l’un et l’autre membres de Cartooning For Peace [1], en présence de Joël Kotek, historien et politologue, et animé enfin par Dorith Daliot, interprète et traductrice littéraire (notamment de Titeuf et d’Astérix).
DP
Le lundi 16 novembre 2009 à 20h
Université Libre de Bruxelles
À la salle Dupréel,
Av. Jeanne 44 - 1050 Bruxelles
PAF : 5€
[1] Une association animée par Jean Plantu et Michel Kichka. Fink et Charka sont diamétralement opposés sur la politique israélienne, notamment en ce qui concerne les implantations israéliennes en Cisjordanie.
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