Malgré la puberté qui décore son faciès comme le maillot à pois du Tour de France, Arlekin ne faiblit pas dans l’apprentissage de la force (euh, de la Foy, désolé). Et pas non plus dans ses efforts pour attirer l’attention de la reine Amygdale... Si encore tout cela pouvait se régler au sabre laser, mais la politique s’en mêle, sous les traits peu engageants de jean Michel Jar Jar et de son inévitable bave tenace.
Même si cet opus 5 de Naguère les étoiles a déjà six mois, il serait dommage de ne pas vanter ses qualités. Conservant scrupuleusement les repères de la Guerre des Etoiles et de ses différents cycles, nous retrouvons donc la jeunesse du futur Salvador (Dark Vador si vous suivez bien) dans un volume qui s’égare dans des délires continuels. Entre les surnoms des personnages, les décalages incessants et des dialogues pince-sans-rire savoureux, le feu d’artifice est constant. Une parodie absolument délectable.
DT
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