Rei, héritier du Nanto Suichôken, l’art de combat le plus gracieux et impitoyable jamais créé, s’est juré de retrouver et de tuer l’homme responsable de la mort de ses parents et de l’enlèvement de sa sœur Aïli. Seul indice en sa possession : sept cicatrices ornent le torse du criminel. « Le loup affamé des terres sauvages », tel qu’on le surnomme, se lance alors sur les traces de sa proie à travers un monde post-apocalyptique. Direction Asgarzul, une ville où les esclaves les plus belles vendent leur corps.
Dans cette série parallèle dessinée par Yasuyuki Nekoi, il ne faut pas trop chercher de finesse. Ici, comme dans l’œuvre originale de Buronson et Tetsuo Hara, la violence est exagérée, exubérante et les dialogues ne font pas dans la littérature classique. Ça n’est de toute façon pas ce que l’on attend de cette ambiance brutale faite de ruines et de malfrats.
Un désir de vengeance, un homme ayant perdu toute humanité, des touches d’humour noir au beau milieu d’effusions de sang, c’est cela, la légende de Rei. Nekoi sert un trait qui colle bien à cet environnement, plus moderne mais sans trahir l’héritage de son prédécesseur. Les amateurs devraient y trouver leur compte.
(par Baptiste Gilleron)
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